C'est une nouvelle qui va peut-être faire prendre un coup de vieux aux amoureux du rock'n'roll : Marianne Faithfull, iconique chanteuse des années 60 et 70, vient d'entrer dans une maison de retraite pour VIP, au nord de Londres, selon le Daily Mail. Il faut dire que la Britannique, aujourd'hui âgée de 75 ans, a dû faire à de nombreux problèmes de santé ces dernières années.
En effet, en 2020, notamment, elle avait dû être hospitalisée à la suite d'une infection grave au Covid-19. Et la maladie lui a laissé quelques séquelles : elle a toujours du mal à respirer et ne peut plus chanter. Elle souffrirait également de problèmes de mémoire à court terme, qui se seraient développés après sa contamination.
La chanteuse a donc trouvé préférable de s'installer dans une maison de retraite britannique. Mais attention, pas n'importe laquelle : elle qui se disait fauchée vient en réalité d'emménager dans l'une des résidences les plus chères de la banlieue londonienne, où de nombreux VIP ont habité jusqu'à la fin de leur vie. Richard Attenborough, notamment connu pour son rôle dans Jurassic Park et sa femme Sheila Sim y sont passés, ainsi que de nombreux acteurs de sitcom britanniques.
Il faut dire que les dirigeants de cet établissement huppé réservent les places aux anciens acteurs, chanteurs ou comiques ou circassiens de plus de 70 ans, et leur promettent de vivre dans un cadre magnifique avec une immense maison du 16e siècle, au milieu d'un parc. Marianne Faithfull, mère d'un fils, Nicholas, pourra y prendre le temps de se remettre en forme.
La chanteuse, idole des années 60, a marqué les esprits par sa voix rauque et ses cheveux blonds qui lui donnaient l'air d'une poupée. Dans sa jeunesse, elle rencontre Brian Jones, guitariste des Rolling Stones, qui lui fera commencer la drogue, puis Mick Jagger, avec qui elle vivra une longue liaison, s'adonnant à toutes les addictions, dont la drogue dure.
Légende de la jeunesse anglaise, incarnation vivante du slogan "sexe, drogue et rock'n'roll", elle tombe très bas lorsque Brian Jones meurt d'une overdose et qu'elle passe tout près du pire, elle aussi. Elle a ensuite passé quelques années dans la rue et a fini par se sortir de toutes ses addictions entre les années 70 et 80. Jusqu'à ses récents problèmes de santé, elle avait repris les concerts et les albums, même si sa voix a beaucoup changé en raison de ses excès.