Marine Lorphelin (27 ans) a dû avoir une petite frayeur à cause de son fiancé Christophe. Le jeune homme d'affaires, conseiller en investissements, a fait un tour aux urgences ce vendredi 1er mai 2020. Rien à voir avec le coronavirus, on vous rassure tout de suite. Mais ce n'est pas beau à voir !
Le beau brun de 35 ans vit en Nouvelle-Calédonie et est passionné de sports extrêmes. Comme on peut le voir en se rendant sur son compte Instagram, il aime notamment faire du surf ou du wakeboard. Mais sa séance du jour a mal tourné comme il l'a dévoilé sur le réseau social. "Ça faisait longtemps. Remerciement spécial au service des urgences pour les 'grands' enfants du medipole ! Vous assurez grave ! (Je vais essayez de ne pas retourner dans l'eau...) #merciaupersonnelsoignant #youguysrock #illbeback", a écrit Christophe en légende de sa publication.
Sur la première photo, on le voit allongé, tout sourire, sur un brancard. Sur la seconde, il dévoile sa blessure située au menton. Âmes sensibles s'abstenir car le cher et tendre de Marine Lorphelin s'est bien ouvert et a donc dû avoir le droit à des points de suture.
Heureusement que Christophe n'a rien eu de grave car Marine Lorphelin est à fleur de peau depuis le début de l'épidémie du coronavirus en France. Elle travaille à l'hôpital et est donc en première ligne pour lutter contre le virus. L'interne au sein d'un établissement de la Fondation Cognacq-Jay ne compte plus ses heures depuis plusieurs semaines et a dévoilé son quotidien difficile à Paris Match. "Aujourd'hui, c'est nous qui nous retrouvons à faire des soins palliatifs. Je me souviens des premiers patients que nous avons accompagnés jusqu'à la fin. Bien entendu, je ne suis pas seule, je travaille avec mon médecin senior. Mais comment dire à quelqu'un qu'il est sans doute perdu ? A la fac de médecine, on apprend à examiner, à soigner. J'avais déjà fait face à des décès, mais là, en tant qu'interne, j'ai cette part de responsabilité d'annoncer parfois de mauvaises nouvelles", a-t-elle notamment expliqué.
A ce rythme de vie effréné s'ajoute le manque de ses proches, notamment celui de Christophe qui est à des milliers de kilomètres : "On ne s'est pas vus depuis la mi-janvier. Impossible de prévoir nos retrouvailles. Mais le savoir en sécurité me réconforte. (...) Arrivée à la maison, je suis encore en train de lui raconter ma garde et je finis souvent par m'endormir au téléphone."