Marisa Borini (Bruni-Tedeschi) lors de la présentation du film "Un château en Italie" de Valeria Bruni Tedeschi à Rome, le 22 octobre 2013© BestImage
La suite après la publicité
Marisa Borini, la mère de Valeria Bruni-Tedeschi et Carla Bruni-Sarkozy, a le plaisir de voir son nom figurer dans la catégorie "meilleure actrice dans un second rôle" de la 39e cérémonie des César, qui se déroulera le 28 février. L'artiste née en 1930, pianiste reconnue, est en compétition grâce à sa performance dans le film de sa fille Valeria, Un château en Italie. Pour Le Journal du dimanche, elle revient sur sa nomination face à Julie Gayet, la femme au coeur du scandale avec le président Hollande, mais elle préfère parler de son travail que de s'attarder sur le tourbillon politico-médiatique avec un chef d'Etat qu'elle a déjà qualifié de "puéril" et "ridicule".
Marisa Bruni-Tedeschi - ou Borini, son nom de jeune fille - n'avait pas caché sa colère lors d'une interview avec le quotidien italien La Stampa : "Je vais vous étonner, je ne suis pas très contente de cette nomination. Je suis fâchée pour ma fille. C'est elle qui a fait tout le travail avec Un château un Italie, l'histoire de notre famille. C'est elle qui méritait une reconnaissance. Même chose pour Filippo Timi [acteur du film, NDLR]. Valeria est très déçue, et je la soutiens. Si on me donne cette 'médaille', je ne suis pas sûre de venir la chercher."
Ses réponses au Journal du dimanche sont moins virulentes ; elle a reçu le reporter du JDD chez elle, réjouie quoi que fébrile. Elle balaie d'une phrase la médiatisation de sa citation aux César face à Julie Gayet : "Je pense que c'est pour faire parler les gens. En fait, ça ne m'intéresse absolument pas. Les histoires du président Hollande, c'est son affaire." Le sujet est clos. Elle préfère s'attarder sur son bonheur en tournant pour le cinéma, elle qui a tourné dans Il est plus facile pour un chameau..., Actrices et Un château en Italie de sa fille, La Petite Chartreuse de Jean-Pierre Denis, et La Boîte noire de Richard Berry : "Comme pianiste, j'ai toujours été seule. [...] Là, durant des semaines, je vis en groupe. [...] Cette vie me plaît."
Face à l'euphorie de la grand-messe du cinéma français que représente les César, Marisa Borini garde la tête sur ses épaules : "Les films me distraient. Je les aborde avec facilité, d'autant que j'ai un avantage sur les actrices qui ont débuté avant moi : on ne m'a jamais connue jeune et belle à l'écran. Je n'ai donc aucun complexe physique. Je me fous des rides, je suis libre." Elle a déjà de nouvelles propositions de tournage depuis Un château en Italie, comme l'adaptation du livre de Tatiana de Rosnay, Boomerang, par François Favrat : "J'y joue une grand-mère un peu vache."
Malgré sa colère face à la non-nomination de Valeria, Marisa Bruni-Tedeschi sera présente à la cérémonie des César animée par Cécile de France et présidée par François Cluzet, à l'inverse de Julie Gayet d'ailleurs. Son cavalier de la soirée sera Marc Salem, de l'association Les Toiles enchantées projetant des films dans les hôpitaux pour les enfants malades : "Je me suis dit que ça pourrait lui faire des contacts."
La 39e cérémonie des César se tiendra le vendredi 28 février au théâtre du Châtelet et sera diffusée en direct et en clair sur Canal+.
Marisa Bruni-Tedeschi - ou Borini, son nom de jeune fille - n'avait pas caché sa colère lors d'une interview avec le quotidien italien La Stampa : "Je vais vous étonner, je ne suis pas très contente de cette nomination. Je suis fâchée pour ma fille. C'est elle qui a fait tout le travail avec Un château un Italie, l'histoire de notre famille. C'est elle qui méritait une reconnaissance. Même chose pour Filippo Timi [acteur du film, NDLR]. Valeria est très déçue, et je la soutiens. Si on me donne cette 'médaille', je ne suis pas sûre de venir la chercher."
Ses réponses au Journal du dimanche sont moins virulentes ; elle a reçu le reporter du JDD chez elle, réjouie quoi que fébrile. Elle balaie d'une phrase la médiatisation de sa citation aux César face à Julie Gayet : "Je pense que c'est pour faire parler les gens. En fait, ça ne m'intéresse absolument pas. Les histoires du président Hollande, c'est son affaire." Le sujet est clos. Elle préfère s'attarder sur son bonheur en tournant pour le cinéma, elle qui a tourné dans Il est plus facile pour un chameau..., Actrices et Un château en Italie de sa fille, La Petite Chartreuse de Jean-Pierre Denis, et La Boîte noire de Richard Berry : "Comme pianiste, j'ai toujours été seule. [...] Là, durant des semaines, je vis en groupe. [...] Cette vie me plaît."
Face à l'euphorie de la grand-messe du cinéma français que représente les César, Marisa Borini garde la tête sur ses épaules : "Les films me distraient. Je les aborde avec facilité, d'autant que j'ai un avantage sur les actrices qui ont débuté avant moi : on ne m'a jamais connue jeune et belle à l'écran. Je n'ai donc aucun complexe physique. Je me fous des rides, je suis libre." Elle a déjà de nouvelles propositions de tournage depuis Un château en Italie, comme l'adaptation du livre de Tatiana de Rosnay, Boomerang, par François Favrat : "J'y joue une grand-mère un peu vache."
Malgré sa colère face à la non-nomination de Valeria, Marisa Bruni-Tedeschi sera présente à la cérémonie des César animée par Cécile de France et présidée par François Cluzet, à l'inverse de Julie Gayet d'ailleurs. Son cavalier de la soirée sera Marc Salem, de l'association Les Toiles enchantées projetant des films dans les hôpitaux pour les enfants malades : "Je me suis dit que ça pourrait lui faire des contacts."
La 39e cérémonie des César se tiendra le vendredi 28 février au théâtre du Châtelet et sera diffusée en direct et en clair sur Canal+.