Marlène Schiappa est à un cheveu du scandale.
Le dimanche 3 janvier 2021, des internautes ont partagé sur Twitter une publication dans laquelle notre ministre déléguée chargée de la Citoyenneté vante les mérites d'une technique de coiffure... dans ce qui ressemble étrangement à un post sponsorisé, rémunéré, donc, contre de la publicité. "Merci à Adriano et Vincent de ANS Brasil pour ce lissage qui répare les cheveux et va donc me permettre de gagner de précieuses minutes avant chaque matinale, écrit-elle en balayant ses cheveux de gauche à droite. Merci à Soraya de C8 pour la bonne adresse et à demain pour la reprise d'une activité politique normale !"
Le problème, c'est qu'elle pourrait bien s'attirer les foudres des ONG anti-corruption - et que les membres de notre gouvernement ont d'autres préoccupations que les cheveux bouclés, actuellement, avec la pandémie du coronavirus. C'est pourquoi l'entourage de Marlène Schiappa a assuré à L'Obs qu'il s'agissait d'un "faux post". La jeune maman a également passé son compte Instagram en privé, à cause du "harcèlement subi depuis quelques heures sur la base d'une fake news", assure-t-on. C'était sans compter sur les enquêtes des internautes, de mèche les uns avec les autres.
Marlène Schiappa est-elle à l'origine de cette publication ? Difficile à dire puisqu'on ne l'aperçoit que de dos, camouflée par une chevelure fantastique, sur la vidéo. En revanche, on peut constater que la ministre suit bien le salon de coiffure cité sur Instagram. Une pupille attentive à même repéré un détail à l'arrière : le sapin qu'elle affichait un peu plus tôt, sur Facebook, pour souhaiter un joyeux Noël à tous les citoyens.
Le lundi 4 janvier 2021, les avocats - ils sont cinq, dont Julia Minkowski, l'épouse de Benjamin Griveaux - de Marlène Schappa ont démenti "tout recours à un placement de produit ou post sponsorisé sur Instagram", selon les informations d'un communiqué officiel relayé par le journal Le Parisien. On y précise que la ministre a été victime de "tentatives de piratages". Sa cliente poursuivra en justice "toute personne" qui participerait à "ces allégations diffamatoires" ou partagerait ces "propos malveillants répétés sur les réseaux sociaux". Il vaudrait mieux éviter de lui chercher des poux durant ces prochains jours...