Près de dix mois après le scandale qui a coûté sa carrière à son mari Benjamin Griveaux, Julia Minkowski est revenue pour la première fois sur cette épreuve, le temps d'une interview accordée au magazine Paris Match (numéro du 24 décembre 2020). Un entretien durant lequel l'avocate de 40 ans a affirmé avoir tourné la page pour mieux se concentrer sur un projet personnel : la sortie d'un livre, L'avocat était une femme (éd. JC Lattès), le 6 janvier prochain.
Ce jour du 14 février 2020, après la divulgation d'une vidéo intime de Benjamin Griveaux par l'activiste Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo, Julia Minkowski se tient au côté de son mari, "brisée, mais indéfectible". Leurs trois enfants sont alors âgés de 7 ans, 5 ans et 7 mois. "Dans le bureau de Richard Malka, pénaliste comme elle, Julia Minkowski s'assied pour la première fois du côté des victimes, relatent nos confrères. L'ancien porte-parole du gouvernement est venu prendre conseil." De son côté, Richard Malka se souvient : "Julia avait une force que je ne soupçonnais pas. J'aurais été incapable d'avoir tant de sagesse, de calme, de dignité."
L'avocate, qui s'illustre depuis plus de quinze ans au sein du cabinet fondé par Hervé Termine, est quant à elle soulagée de trouver de l'aide : "J'ai compris le soulagement que décrivent mes clients. Arriver avec ses valises de questions et d'angoisses, les confier à quelqu'un qui va s'en charger, a-t-elle confié. Jamais je ne me laisserai terroriser par un tel acte. Ça n'a rien remis question." Julia Minkowski n'a pas accès au dossier, mais elle "souhaite en savoir le moins possible".
Oui, j'ai guéri
Cette tempête, le couple l'a traversée avec l'aide de précieux amis, dont Hervé Termine et le couple présidentiel, Emmanuel et Brigitte Macron. Depuis, rien n'a changé, ou presque : "Le code de son immeuble a circulé sur des sites, Julia Minkowski doit se déplacer sous protection policière", précise Paris Match. "Du mal que j'ai pu connaître cette année, oui, j'ai guéri". Celle qui se dit aujourd'hui "totalement" heureuse, considère l'affaire classée et n'attend "pas grand-chose" de la procédure judiciaire "parce que le type revendique déjà son acte".
Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo ont quant à eux été mis en examen pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ou par elle-même".