Depuis qu'elle a quitté les terrains de tennis, Mary Pierce se fait rare... La Franco-Américaine ressurgit parfois à l'aune d'une grande compétition, comme cette année à Roland-Garros. Le reste du temps ? Elle le passe dans une communauté religieuse de l'île Maurice.
L'Équipe Magazine est partie sur les traces de la championne, vainqueur de deux Grands Chelem, à Roland-Garros (2000) et à l'Open d'Australie (1995). C'est au sein d'une communauté pentecôtiste que le magazine a retrouvé Mary Pierce, entre cérémonies religieuses et courts de tennis.
Elle confie avoir "donné sa vie à Dieu" et avoir enfin trouvé ce qui lui manquait. Heureuse et épanouie, Mary Pierce passe des jours paisibles au sein de cette communauté pentecôtiste. On découvre l'ancienne joueuse en train de chanter au cours d'une cérémonie ou écouter religieusement et avec conviction le prêche du pasteur Miki Hardy et de sa femme Audrey, fondateurs de la communauté et d'un réseau international d'organisations pentecôtistes, le Church Team Ministries International.
Mary Pierce prie, chante et se recueille, tout en donnant des cours de tennis aux deux petits-enfants du pasteur qui la loge. Étrange sensation, quand on se souvient de l'ex-troisième mondiale disputant d'âpres rencontres face aux meilleures joueuses mondiales, de la voir se dévouer aujourd'hui à la religion et un couple de pasteurs. La blonde de de 38 ans a pris sous son aile les petits-enfants du couple, Amaury, 14 ans, qui a le droit à trois heures d'entraînement quotidiens, et Emmanuelle, son aînée de 16 ans, 477e junior mondiale.
Une découverte surprenante qui nous révèle une Mary Pierce heureuse, épanouie et bien dans sa peau...
Un reportage à découvrir dans "L'Équipe Magazine" ce samedi 19 octobre