Mathilde Seigner lors de l'enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris le 4 septembre, diffusée le 8 septembre© BestImage
La suite après la publicité
Pour défendre la pièce de théâtre Nina dont elle est l'héroïne, Mathilde Seigner est revenue sous les projecteurs. Sereine, elle n'a pas perdu son franc-parler et continue de séduire avec sa franchise décomplexée au fil des interviews. Pour le magazine Paris Capitale, elle se livre une nouvelle fois, sans contrefaçon.
Heureuse d'être de retour sur les planches pour la pièce que Bernard Murat met en scène au théâtre Edouard VII, Mathilde Seigner donne la réplique à François Vincentelli et François Berléand dans Nina, et incarne une femme qui "sait tout sur tout, mène les gens à la baguette et croit toujours détenir la vérité". Une description qui lui correspond, comme elle l'admet elle-même, et cette force de caractère lui permet d'être proche de son public, car elle n'est pas "lisse" et fait des bourdes comme tout le monde, un peu à l'iamge des César en 2012.
Consciente de ne pas être sous contrôle perpétuellement, trop franche, Mathilde Seigner fait attention avec les médias : "J'ai arrêté de participer à ces talks-shows parce que je me suis rendu compte que c'étaient des cadeaux que je faisais aux journalistes ; que cela ne servait à rien, que tout était vain, et que cela finissait même par me faire du tort. Et puis, je ne suis plus une gamine : je commençais à me fatiguer moi-même !" Cependant, elle reconnaît que ses prestations télévisuelles notamment ont permis de la rapprocher des Français, à la rendre rapidement plus identifiable et moins fade que les autres actrices.
Heureuse d'être une comédienne demandée après 40 ans - elle en va en avoir 46 -, Mathilde Seigner ne veut plus être une boulimique de travail, préférant se limiter à un film par an. Son quotidien est lui, loin du starsystem. Avec son fils, Louis, 6 ans : "J'ai une nounou à plein-temps mais je m'occupe beaucoup de lui. Et la perspective de devoir quitter la maison chaque soir à 18h30 pour aller au théâtre me noue l'estomac." En amour, elle ne voulait pas vivre avec un comédien : "Deux acteurs qui vivent ensemble sont toujours en compétition et moi, je suis très banale, très normale." Son équilibre, elle l'a trouvée auprès de Mathieu Petit, cadreur de son état : "Il m'a stabilisée, assise, désangoissée pour l'avenir. [...] J'ai mis du temps à trouver la bonne personne. J'ai eu de la chance. A 30 ans, tu as des histoires, tu bourlingues, c'est rigolo. Passé 40 ans, ce n'est plus rigolo du tout."
Sa barque, elle la mène désormais dans une jolie maison avec jardin rue Mouffetard : "J'ai pu me l'offrir grâce au film Camping, vous pouvez l'écrire." Ravie de s'éloigner de la capitale et du parisianisme dès qu'elle le peut, notamment pour rendre visite à la marraine de son fils, Catherine Lara, elle songe à s'installer d'ici peu à La Rochelle : "Je trouve la ville magnifique," dira-t-elle, louant la beauté du décor et notamment de la mer. Au théâtre depuis le 6 septembre, Mathilde Seigner reviendra prochainement au cinéma dans La Liste de mes envies, avec Marc Lavoine.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Capitale du mois de septembre
Heureuse d'être de retour sur les planches pour la pièce que Bernard Murat met en scène au théâtre Edouard VII, Mathilde Seigner donne la réplique à François Vincentelli et François Berléand dans Nina, et incarne une femme qui "sait tout sur tout, mène les gens à la baguette et croit toujours détenir la vérité". Une description qui lui correspond, comme elle l'admet elle-même, et cette force de caractère lui permet d'être proche de son public, car elle n'est pas "lisse" et fait des bourdes comme tout le monde, un peu à l'iamge des César en 2012.
Consciente de ne pas être sous contrôle perpétuellement, trop franche, Mathilde Seigner fait attention avec les médias : "J'ai arrêté de participer à ces talks-shows parce que je me suis rendu compte que c'étaient des cadeaux que je faisais aux journalistes ; que cela ne servait à rien, que tout était vain, et que cela finissait même par me faire du tort. Et puis, je ne suis plus une gamine : je commençais à me fatiguer moi-même !" Cependant, elle reconnaît que ses prestations télévisuelles notamment ont permis de la rapprocher des Français, à la rendre rapidement plus identifiable et moins fade que les autres actrices.
Heureuse d'être une comédienne demandée après 40 ans - elle en va en avoir 46 -, Mathilde Seigner ne veut plus être une boulimique de travail, préférant se limiter à un film par an. Son quotidien est lui, loin du starsystem. Avec son fils, Louis, 6 ans : "J'ai une nounou à plein-temps mais je m'occupe beaucoup de lui. Et la perspective de devoir quitter la maison chaque soir à 18h30 pour aller au théâtre me noue l'estomac." En amour, elle ne voulait pas vivre avec un comédien : "Deux acteurs qui vivent ensemble sont toujours en compétition et moi, je suis très banale, très normale." Son équilibre, elle l'a trouvée auprès de Mathieu Petit, cadreur de son état : "Il m'a stabilisée, assise, désangoissée pour l'avenir. [...] J'ai mis du temps à trouver la bonne personne. J'ai eu de la chance. A 30 ans, tu as des histoires, tu bourlingues, c'est rigolo. Passé 40 ans, ce n'est plus rigolo du tout."
Sa barque, elle la mène désormais dans une jolie maison avec jardin rue Mouffetard : "J'ai pu me l'offrir grâce au film Camping, vous pouvez l'écrire." Ravie de s'éloigner de la capitale et du parisianisme dès qu'elle le peut, notamment pour rendre visite à la marraine de son fils, Catherine Lara, elle songe à s'installer d'ici peu à La Rochelle : "Je trouve la ville magnifique," dira-t-elle, louant la beauté du décor et notamment de la mer. Au théâtre depuis le 6 septembre, Mathilde Seigner reviendra prochainement au cinéma dans La Liste de mes envies, avec Marc Lavoine.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Capitale du mois de septembre