Mathilde Seigner durant les César 2012© Abaca
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A ses débuts, Mathilde Seigner se rêvait en vedette de music-hall jusqu'à ce que le cinéma l'emporte lorsqu'elle tourne en 1995 Rosine de Christine Carrière où elle incarne une mère qui a une relation passionnelle avec sa fille. Quatre ans plus tard, elle joue dans Vénus Beauté (Institut) et acquiert un grande popularité, alimentée par les films suivants, Belle-Maman, Une hirondelle a fait le printemps et, bien sûr, Camping. Héroïne de la comédie sur fond social Bowling où elle incarne une sage-femme qui se bat pour sauver la maternité où elle travaille, l'actrice de 44 ans a discuté avec cinq lecteurs de Studio CinéLive, pour analyser son parcours.
"Je suis autoritaire dans la vie, ce qui gonfle d'ailleurs pas mal de monde !", dit-elle rapidement. La personnalité de Mathilde Seigner est bien connue, elle est franche et avoue parfois regretter ses élans, comme celui des César avec l'affaire JoeyStarr-Michel Blanc, ou encore lorsqu'elle a quitté le plateau d'On n'est pas couché de Laurent Ruquier. "Dans la rue, on m'aborde aussi facilement pour me féliciter que pour m'exprimer à quel point on me déteste." Mathilde Seigner accepte cette situation, appréciant l'enthousiasme du public à son égard : "Il me paraît logique que ce même public en ait un peu ras-le-bol de moi, qu'il n'ait plus envie de voir au cinéma cette fille qui a eu l'air si cruche aux César en répétant dans le vide 'Didou, mon didou' en s'adressant à JoeyStarr. [...] J'ai conscience de saouler."
Mathilde Seigner s'éloigne alors des plateaux : "De manière générale, je m'amuse moins qu'avant. Même si, pour être honnête, j'ai l'impression de ne m'être jamais totalement régalée sur un plateau." Cependant, il est parfois difficile de refuser des rôles. Et tant pis si cela la met souvent sous les projecteurs. Ainsi, elle a assuré la promotion de Maman début mai, et la revoilà pour Bowling, où elle a pris beaucoup de plaisir à tourner avec "toutes ces gonzesses, Catherine Frot ou Firmine Richard."
Les actrices, elle les aime et elle le clame. Pas une once de concurrence pour elle : "J'adore Marion Cotillard, Sophie Marceau, Emmanuelle Béart, Karin Viard... Karin, c'est vraiment ma grande copine !" On leur propose d'ailleurs souvent les mêmes rôles : "Karin a fait La Nouvelle Eve que j'ai refusé et j'ai tourné Harry, un ami qui vous veut du bien qu'elle avait décliné." Pas de jalousie, ni de tension, parce que Mathilde estime qu'elle n'est pas assez passionnée par son métier pour cela : "Après Harry..., De Palma souhaitait me rencontrer, Almodovar me faire passer des essais. Mais je n'y suis pas allée. Je n'avais pas assez d'ambition. Quand je vois Marion Cotillard aussi extraordinaire dans De rouille et d'os, je sens l'envie qu'elle a de faire ce métier. [...] Et moi, je n'ai jamais eu assez envie."
Ce dont elle aurait envie, ce serait de tourner un film de filles, qui réunirait Karin Viard et Sophie Marceau par exemple. Elle se désole que les longs métrages entre potes restent majoritairement masculins, car ils "font plus d'entrées". Ces regrets et ce recul qu'elle a face à son métier ne l'empêchent pas de fourmiller de projets. L'heureuse maman de Louis, bientôt 5 ans, dont le père est le caméraman Mathieu Petit, sera en décembre à l'affiche de Max, où elle incarne une prostituée qui a tout le temps le sourire, face à JoeyStarr. Elle a un projet avec Nicolas Boukhrief et un avec Christine Carrière, devrait faire du théâtre en septembre 2013 et réfléchis à un one-woman show, pour lequel Muriel Robin a accepter de l'accompagner en écrivant pour elle. Elle aurait pu aussi jouer Dalida dans un biopic, elle dit avoir été approchée : "Je l'imite pas mal mais il n'en est pas question, c'est trop casse-gueule."
Retrouvez l'interview dans le magazine Studio CinéLive du mois de juillet.
"Je suis autoritaire dans la vie, ce qui gonfle d'ailleurs pas mal de monde !", dit-elle rapidement. La personnalité de Mathilde Seigner est bien connue, elle est franche et avoue parfois regretter ses élans, comme celui des César avec l'affaire JoeyStarr-Michel Blanc, ou encore lorsqu'elle a quitté le plateau d'On n'est pas couché de Laurent Ruquier. "Dans la rue, on m'aborde aussi facilement pour me féliciter que pour m'exprimer à quel point on me déteste." Mathilde Seigner accepte cette situation, appréciant l'enthousiasme du public à son égard : "Il me paraît logique que ce même public en ait un peu ras-le-bol de moi, qu'il n'ait plus envie de voir au cinéma cette fille qui a eu l'air si cruche aux César en répétant dans le vide 'Didou, mon didou' en s'adressant à JoeyStarr. [...] J'ai conscience de saouler."
Mathilde Seigner s'éloigne alors des plateaux : "De manière générale, je m'amuse moins qu'avant. Même si, pour être honnête, j'ai l'impression de ne m'être jamais totalement régalée sur un plateau." Cependant, il est parfois difficile de refuser des rôles. Et tant pis si cela la met souvent sous les projecteurs. Ainsi, elle a assuré la promotion de Maman début mai, et la revoilà pour Bowling, où elle a pris beaucoup de plaisir à tourner avec "toutes ces gonzesses, Catherine Frot ou Firmine Richard."
Les actrices, elle les aime et elle le clame. Pas une once de concurrence pour elle : "J'adore Marion Cotillard, Sophie Marceau, Emmanuelle Béart, Karin Viard... Karin, c'est vraiment ma grande copine !" On leur propose d'ailleurs souvent les mêmes rôles : "Karin a fait La Nouvelle Eve que j'ai refusé et j'ai tourné Harry, un ami qui vous veut du bien qu'elle avait décliné." Pas de jalousie, ni de tension, parce que Mathilde estime qu'elle n'est pas assez passionnée par son métier pour cela : "Après Harry..., De Palma souhaitait me rencontrer, Almodovar me faire passer des essais. Mais je n'y suis pas allée. Je n'avais pas assez d'ambition. Quand je vois Marion Cotillard aussi extraordinaire dans De rouille et d'os, je sens l'envie qu'elle a de faire ce métier. [...] Et moi, je n'ai jamais eu assez envie."
Ce dont elle aurait envie, ce serait de tourner un film de filles, qui réunirait Karin Viard et Sophie Marceau par exemple. Elle se désole que les longs métrages entre potes restent majoritairement masculins, car ils "font plus d'entrées". Ces regrets et ce recul qu'elle a face à son métier ne l'empêchent pas de fourmiller de projets. L'heureuse maman de Louis, bientôt 5 ans, dont le père est le caméraman Mathieu Petit, sera en décembre à l'affiche de Max, où elle incarne une prostituée qui a tout le temps le sourire, face à JoeyStarr. Elle a un projet avec Nicolas Boukhrief et un avec Christine Carrière, devrait faire du théâtre en septembre 2013 et réfléchis à un one-woman show, pour lequel Muriel Robin a accepter de l'accompagner en écrivant pour elle. Elle aurait pu aussi jouer Dalida dans un biopic, elle dit avoir été approchée : "Je l'imite pas mal mais il n'en est pas question, c'est trop casse-gueule."
Retrouvez l'interview dans le magazine Studio CinéLive du mois de juillet.