À peine a-t-elle débuté son premier voyage officiel en Irlande avec son royal époux, que Meghan Markle se retrouve sous le feu des critiques. Tout juste arrivée à Dublin ce 10 juillet 2018, la nouvelle duchesse de Sussex a bravé le protocole en exprimant son avis sur un sujet politique sensible. Une intervention maladroite qui pose la question de la censure imposée à la famille royale.
Durant la soirée donnée par l'ambassade britannique ce mardi, l'ancienne actrice de 36 ans a échangé quelques mots avec la sénatrice Catherine Noone. Dans la foulée, la politicienne a tweeté que lors de leur échange, Meghan Markle a donné son opinion sur l'avortement : "La duchesse et moi avons discuté du récent résultat du référendum. Elle s'y est intéressée et était ravie du résultat", peut-on lire sur une capture d'écran publiée par le Daily Mail.
En voyant les nombreuses critiques provoquées par son tweet, la sénatrice a rapidement supprimé son message en précisant : "La duchesse était intéressée et charmante et n'a en aucune façon évoqué la politique." Pour ce qui est de son précédent message, elle explique : "C'était trompeur, donc je l'ai supprimé."
Par convention, aucun membre de la famille royale n'est autorisé à exprimer une quelconque opinion politique en public. Si son croisement de jambes maladroit reste anecdotique, ce témoignage peut constituer un véritable royal faux-pas, comme ça a récemment été le cas avec son propre père, Thomas Markle.
Féministe autoproclamée et officiellement reconnue par le palais de Buckingham, Meghan Markle est engagée en faveur des droits des femmes depuis son plus jeune âge. Déjà à 11 ans, elle avait réussi à faire changer une publicité pour du détergeant qu'elle jugeait sexiste en écrivant une lettre à la marque. En mai dernier, l'Irlande votait en faveur de la légalisation de l'avortement. La loi pourrait être adoptée avant la fin de l'été.