Comme s'ils étaient encore en pleine campagne présidentielle, déterminés et plus virulents que jamais dans leurs propos, Melania et Donald Trump se sont exprimés samedi 18 février lors d'un grand rassemblement organisé en Floride.
Venus à bord de l'Air Force One, le président des Etats-Unis et son épouse ont atterri à l'aéroport international d'Orlando Melbourne avant de rejoindre des milliers de supporters qui les attendaient de pied ferme depuis plusieurs heures dans un grand hangar.
Alors qu'elle était jusqu'à présent restée très discrète et qu'elle n'était quasiment plus apparue depuis le jour de l'investiture de son mari, la First Lady a profité de cet événement pour réciter la prière chrétienne "Notre Père" avant de se lancer dans une offensive destinée à tous ses détracteurs. Depuis plusieurs semaines, Melania Trump (46 ans) est au coeur de nombreuses rumeurs, la plus récente ayant affirmé qu'elle était "malheureuse du tournant qu'a pris sa vie". Mais le fait de ne pas être présente pour certaines fonctions qui sont traditionnellement l'apanage de l'épouse du président des Etats-Unis (elle n'avait pas accompagné la femme du Premier ministre japonais à Washington par exemple) et le fait de ne pas s'être encore installée à la Maison Blanche (son fils Barron, 10 ans, doit finir sa scolarité à New York) lui ont valu des reproches.
Je vous serai toujours fidèle, peu importe ce que l'opposition dit de moi
"L'Amérique que nous voulons est une Amérique qui fonctionne pour tous les Américains et au sein de laquelle tous les Américains peuvent travailler et réussir. Une Nation qui s'engage à ce que les gens soient plus respectueux les uns des autres, plus unis des deux côtés de l'idéologie politique. Je serai toujours fidèle à moi-même et je vous serai toujours fidèle, peu importe ce que l'opposition dit de moi. J'agirai dans le meilleur intérêt de vous tous. Je me suis engagée à créer et à apporter mon soutien à des initiatives qui sont chères à mon coeur, qui auront un impact sur les femmes et les enfants partout dans le monde. Mon mari crée un pays d'une grande sécurité et prospérité", a solennellement déclaré l'ancien mannequin slovène avant de céder la place au pupitre à Donald Trump.
Après un début chaotique à la tête des Etats-Unis marqué par la suspension de son décret anti-immigration par la justice, la démission de son conseiller à la sécurité nationale et surtout par de vives tensions avec les médias, le milliardaire de 70 ans a assuré que sa présidence se déroulait "sans heurt" avant de s'en prendre à nouveau à la presse "malhonnête", sa nouvelle bête noire, l'accusant de propager des "mensonges" et des "fausses informations". Dans un discours très agressif, Donald Trump a également réaffirmé sa volonté de "sécuriser" les frontières coûte que coûte, de débuter "très bientôt" la construction d'un mur avec le Mexique et de maintenir, "bon sang", hors du pays les terroristes islamistes radicaux. Il a également égrené d'autres promesses de sa campagne avec notamment le retour de l'emploi 100% américain, la reconstruction des forces armées et la suppression de l'assurance-santé Obamacare.