Tristement passé inaperçu dans les salles françaises après sa sortie le 16 octobre, Au bonheur des ogres n'a pas trouvé son public sous la bannière tricolore. Accumulant à peine 150 000 entrées, la comédie de Nicolas Bary fait un score bien décevant, loin de rentabiliser le budget annoncé de 13 millions d'euros. C'est donc à l'étranger qu'il faudra désormais convaincre, et ce coup-ci, tous les espoirs sont permis.
Au bonheur des ogres frappe fort en s'offrant une place de choix dans la programmation du festival de Rome, avant qu'Hunger Games – L'Embrasement ne capte tous les regards. Le 13 novembre, le réalisateur Nicholas Bary, l'écrivain Daniel Pennac – à qui l'on doit la saga Malaussène – et enfin son actrice Mélanie Bernier étaient de la partie. Pétillante, délicieuse et légèrement décolletée, Mélanie Bernier attire le regard. La charmante actrice française, que nous avions rencontrée peu de temps avant la sortie du film en salles, était vêtue d'une fine combinaison noire. La comédienne compagne de Jonathan Cohen sait jouer de son charme. A l'écran, la jeune femme donne la réplique au séduisant Raphaël Personnaz, hélas absent à Rome.
Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d'anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c'est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n'est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ? Benjamin Malaussène va devoir mener sa propre enquête aux côtés d'une journaliste intrépide surnommée Tante Julia (jouée par Bérénice Bejo) pour trouver des réponses.