Avec ses chansons teintées de mélancolie et de swing, Michel Jonasz véhicule l'image d'un artiste humble et chaleureux depuis les années 1960. Mais l'artiste de 75 ans n'a pas du cacher sa colère en voyant comment sa confiance a été abusée par une de ses employées. Le Parisien/Aujourd'hui en France révèle que l'assistante personnelle de auteur-compositeur-interprète a été condamnée pour l'avoir escroqué de près de 400 000 euros !
Difficile de ne pas penser au tube Super Nana quand on parle de Michel Jonasz, et c'est avec ce titre que Le Parisien démarre son article. Mais rapidement, la transition arrive : son assistante personnelle, Soraya, 53 ans et embauchée en 2004, est loin de ce qualificatif puisqu'elle a été jugée ce 26 septembre pour abus de confiance et blanchiment en correctionnelle à Paris. Le verdict est tombe : elle a écopé d'une peine de 18 mois de prison avec sursis et devra rembourser les sommes indûment perçues, sans quoi son sursis pourra être révoqué." Soit 398 000 euros perçus pendant plus de six ans entre 2013 et 2019, qu'elle a obtenus avec des chèques ou des virements qu'elle s'est adressé.
La coupable a reconnu les faits mais a minoré les sommes. Cependant, les policiers du groupe économique et financier du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94) ont pu retracer par exemple certains de ses voyages : New York, à Prague, à Copenhague ou encore Malte. Des destinations qu'elle a visitées à plusieurs reprises. Cependant, les enquêteurs ont été surpris de ne pas vraiment voir comment tout cet argent a pu être dépensé. Manifestement, cette assistante subvenait aux besoin de toute sa famille, en raison notamment d'un mari addict aux jeux et qui ne participait pas aux dépenses du foyer.
Malgré l'ampleur des sommes détournées, découverte réalisée par une autre assistante surprise par des soucis financiers que l'expert-comptable peu rigoureux n'avait pas notés, Michel Jonasz n'a pas voulu charger son assistante incriminée. Maxime Bréfort l'avocat du chanteur et également comédien, précise que son client "lui accordait toute sa confiance" avant de découvrir les faits.