Les journées se suivent et se ressemblent pour le couple présidentiel américain. De par sa fonction de président des États-Unis, Barack Obama ne connaît pas de répit et parcourt le pays sans relâche, toujours accompagné de la First Lady Michelle Obama. Du 23 au 24 septembre 2013, ils ont ainsi passé deux jours éprouvants à New York avant de regagner la Maison Blanche, épuisés mais toujours unis.
Lundi 23 septembre, Barack Obama a débarqué dans la Grosse Pomme pour participer à l'assemblée High Level Event dans le cadre du programme International Civil Society. Le leader de la première puissance mondiale, qui avait l'honneur de mener la réunion, a évoqué la situation des peuples pris dans des conflits parfois sanglants et a insisté pour que les représentants agissent plus vite et plus efficacement dans la protection des populations civiles. Un clin d'oeil appuyé à la situation dramatique en Syrie, dont le conflit armé dure depuix deux ans et a fait des milliers de victimes.
Au travers de ce forum, auquel participaient également des associations, des philanthropes et des représentants de divers pays, Barack Obama a aussi appelé à plus de respect des organisations et de leurs bénévoles, faisant cette fois-ci une référence indirecte à la Russie et à ses lois homophobes récemment votées par Vladimir Poutine, lequel n'hésite pas à faire arrêter les activistes de la cause homosexuelle. En marge de cet événement, Barack Obama a aussi rencontré divers chefs d'États comme Mahmoud Abbas (président de l'Autorité palestinienne) ou Goodluck Jonathan (président du Nigeria).
Mardi 24 septembre 2013, Barack Obama se rendait au siège de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour l'ouverture de la 68e assemblée générale qui réunit les 193 États membres. À la tribune, il n'a pas manqué de parler de l'Iran et de la Syrie. Le démocrate a demandé au conseil de sécurité de prendre une résolution ferme contre le régime de Bachar el-Assad, accusé d'avoir fait usage d'armes chimiques. Une doléance partagée par le président français François Hollande, qui a ainsi déclaré : "La responsabilité de l'ONU, c'est d'agir." Dans son discours, Obama a ensuite annoncé que 340 millions de dollars d'aide supplémentaire aux réfugiés et déplacés syriens serait débloqués par Washington.
À l'heure du déjeuner, Barack Obama s'est ensuite rendu au repas offert par Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU. La presse étrangère n'a pas manqué de remarquer l'absence du président iranien, Hassan Rohani, qui s'était exprimé lui aussi à la tribune pour affirmer que son pays n'était "pas une menace pour le monde" et qu'il pouvait se défendre sans l'aide de l'arme nucléaire. Dans les allées du déjeuner, on pouvait également repérer la Française Christine Lagarde, à la tête du Fonds monétaire international (FMI).
Sur tous les fronts, Barack Obama s'est ensuite rendu à la réunion annuelle de l'organisation humanitaire Clinton Global Initiative, dirigée par l'ex-président américain Bill Clinton. Pendant plus d'une heure, l'actuel chef de l'État a plaidé pour sa réforme de l'assurance-maladie, très bousculée par les élus républicains. Il a notamment incité les personnes fragiles et celles en bonne santé à souscrire à une assurance, "même la moins chère", alors que la mise en place du système aura lieu le 1er octobre prochain. Au cours de la réunion, on a pu voir la populaire Hillary Clinton ainsi que sa fille Chelsea Clinton, Bill Gates et le chanteur Bono.
Une fois sa journée terminée, Barack Obama a pu rejoindre son épouse Michelle afin de prendre un vol pour rentrer à la Maison Blanche à Washington. Passablement épuisés, le président et sa femme, toujours aussi amoureux main dans la main, ont tout de même esquissé un sourire pour les photographes avant d'aller se coucher. Un repos bien mérité avant de replonger, dès le lendemain, dans l'arène politique...
Thomas Montet