Mimie Mathy, alias Joséphine, ange gardien (TF1 rediffuse des épisodes de sa série culte ce mardi 30 juillet dès 21h), est connue pour toujours avoir le sourire et dégager une forte sympathie. Mais il lui arrive de pousser des coups de gueule et d'avoir son lot de problème. Sa santé a parfois pu en être un, un sujet sur lequel la comédienne s'était exprimée ouvertement il y a quelques mois.
"Comme beaucoup de personnes, dans ma vie, eu égard à ma constitution, j'ai eu trois opérations sur une période de vingt ans qui ont permis d'élargir mon canal rachidien en posant des arthrodèses pour maintenir ma colonne vertébrale, sinon j'étais bloquée du dos. La dernière remonte à deux. Bon ca va...Je fais avec", confiait-elle à nos confrères de Gala en décembre dernier.
Pour rappel, Mimie Mathy souffre d'achondroplasie : une maladie génétique qui est à l'origine d'une formation anormale du cartilage de croissance. Toutefois, celle qui partage la vie de Benoist Gérard depuis plus de vingt ans refuse qu'on la qualifie de naine. Elle n'a pas non plus envie de militer dans des associations de personnes de petite taille. "Parce que je me considère normale. Dans la vie, il faut intégrer qu'il y a des gens de tous les formats. Si j'étais en fauteuil roulant, je militerais pour des facilités d'accès, mais là, je vais me plaindre de quoi ? De pas pouvoir atteindre les yaourts au supermarché ? Je vis comme tout le monde et avec mon mari nous n'avons pas une maison de poupée", expliquait-elle.
Et à la question "Vous aimez-vous physiquement ?", elle répondait ceci : "Je sais que j'ai de la chance d'avoir un visage plutôt sympa. De beaux yeux bleus peut-être. J'essaie, par ailleurs, d'être la plus jolie possible. Je m'habille avec soin et je fais ce que je peux avec le corps que j'ai. Au début, quand j'allais à la piscine avec mes petits-enfants (elle en a huit par alliance avec Benoist, ndlr), ils me disaient 'Mamie, tes jambes elles sont petites'. Je leur répondais 'C'est comme ca, c'est pas grave'."
Mimie Mathy a donc fait le choix de considérer sa différence comme un non-problème et elle a bien raison.