À l'époque où elle est devenue Miss Belgique 2018, Angeline Flor Pua s'imaginait un avenir de rêve. Mais la jeune femme a vite déchanté. Comme elle l'explique à nos confrères de Het Laatste Nieuws, elle se retrouve aujourd'hui dans une situation financièrement compliquée...
Lorsqu'elle a été élue Miss Belgique 2018, succédant ainsi à Romanie Schotte, la belle Angeline Flor Pua était encore étudiante en cinquième année d'aviation. Ses projets professionnels passant avant tout, la brunette avait eu droit à un aménagement de son emploi du temps de reine de beauté de manière à pouvoir poursuivre son apprentissage. Il faut dire qu'Angeline s'est lourdement endettée pour espérer devenir un jour pilote. La jeune femme a dû débourser 100 000 euros pour financer ses études et a alors contracté un prêt de 80 000 euros. Et ce n'est pas tout : tout au long de ses études, cette Miss Belgique a enchaîné les petits boulots. Angeline Flor Pua a également pu compter sur le soutien de ses proches puisque ses parents ont vendu l'appartement familial pour l'aider.
Fin 2018, la jeune femme a réussi sa mission en décrochant son diplôme ! Mais depuis, plus rien. Alors qu'elle cherche activement du travail depuis le 12 janvier 2019, date de la fin de son règne, Miss Belgique 2018 reste sur la touche... "Vous avez aussi les pilotes expérimentés qui ont étudié il y a des années, mais qui se remettent à chercher un emploi. Les compagnies choisissent, et c'est logique, les meilleurs. Ne vous imaginez pas qu'avoir été Miss Belgique me donne une longueur d'avance", lance-t-elle.
Une situation difficile pour Angeline qui n'a pas été embauchée, huit mois après la fin de son règne. Mais la jeune femme préfère relativiser : "Je savais d'avance que ce serait difficile de trouver du travail en tant que pilote, mais cela ne m'a jamais freinée. J'ai des amis pilotes qui ont mis un an à trouver leur emploi. Seulement un diplômé sur cinq travaille vraiment après ses études. Mais je ne laisserai jamais tomber mon rêve de piloter." En attendant le jour où elle pourra exercer, elle enchaîne les défilés et les séances photo. Un job de mannequin plus alimentaire qu'autre chose. "Rester à ne rien faire, ce n'est pas mon truc", conclut-elle.