La couronne de Miss France est décidément lourde à porter. À peine élue pour représenter la France en 2020, Clémence Botino essuie déjà de nombreuses critiques. Certains regrettent que ce soit pas Lou Ruat (Miss Provence) qui soit à sa place, d'autres osent carrément certaines remarques racistes à l'encontre de la jeune Guadeloupéenne.
Si elle a déjà prouvé qu'elle était capable de se défendre toute seule en rappelant que son sacre était "le choix des Français", Clémence Botino peut compter sur des soutiens de taille. Face aux attaques des internautes, Vaimalama Chaves s'est par exemple empressée d'appeler à la tolérance sur Twitter. "La France est aussi plurielle que le nombre d'ethnies qui la compose, a-t-elle déclaré. Une France multiculturelle aux couleurs de l'arc-en-ciel. Le respect est essentiel, soyons solidaires." Celle qui reconnait être brouillée avec Rachel Legrain-Trapani n'est pas la seule à avoir fait entendre sa voix. Corinne Coman (Miss Guadeloupe 2002 et Miss France 2003) s'est aussi exprimée à ce sujet, et avec beaucoup moins de diplomatie.
Au contraire, c'est très remontée que la Miss France est apparue sur les antennes de la 1ère Polynésie et a dénoncé "une violence inouïe", "très dure à vivre", même si "ça n'est pas un phénomène nouveau, qui ne touche pas que les Miss". Corinne Coman en sait quelque chose puisqu'elle a elle même fait l'objet de commentaires désobligeants à l'époque de son triomphe. Malheureusement, tout est beaucoup plus amplifié de nos jours avec les réseaux sociaux, de quoi laisser libre arbitre à "la fachosphère sur Twitter, qui attaque très régulièrement les personnalités du monde politique ou artistique" comme l'estime Corinne Coman. Néanmoins, elle souligne le travail acharné du comité, lequel s'efforce de "protéger et préserver" ses Miss.