Accusé de harcèlement sexuel sur mineure, Morgan Ciprès a été relaxé. Le patineur français était soupçonné d'avoir envoyé des photos de son sexe à une jeune fille de 13 ans, en 2017. Bien que les faits se soient déroulés aux États-Unis, il a été relaxé par la commission disciplinaire de la Fédération française des sports de glace (FFSG) qui ne fera pas appel.
Dans sa décision rendue mardi, que l'AFP a pu consulter, la FFSG indique qu'il "n'a été porté à sa connaissance ni plainte de la victime présumée ni élément de nature à établir l'existence d'une procédure pénale" et qu'il "ne figure au dossier aucun élément objectif (photographies, messages, lettre...) de nature à établir la preuve de l'infraction reprochée". Ainsi, "la décision de condamnation ne saurait ressortir des seules coupures de presse et de la lettre d'un avocat américain adressée à la FFSG pour l'inviter à contacter son assureur".
En décembre 2019, USA Today rapportait que le patineur français s'entraînait en Floride, dans la même patinoire que sa victime supposée. L'organisme indépendant, qui lutte contre les abus sexuels dans le monde du sport, l'United States Center for SafeSport, avait ouvert une enquête.
La jeune fille de 13 ans - qui dit avoir reçu à plusieurs reprises des photos du pénis de Morgan Ciprès (29 ans) - aurait été victime de pressions de la part des entraîneurs du Français, John Zimmerman et Silvia Fontana, afin de ne pas le dénoncer.
Les parents de la jeune fille, qui n'a certes pas voulu témoigner, ont insisté pour porter l'affaire devant les tribunaux. USA Today affirmait que ces photos avaient été envoyées depuis le compte Instagram certifié de Morgan Ciprès, le 5 décembre 2017. Ces clichés obscènes auraient donc été éphémères.