C'est une nouvelle qui a plongé dans le deuil le football français. À seulement 20 ans, le jeune Mickaël Virad a perdu la vie, comme l'a annoncé son club, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC). Il faut dire que la trajectoire du jeune homme, arrivé de La Réunion en France en août 2018, a connu un tournant tragique. Repéré par les recruteurs du club du sud de la France, le jeune homme intègre le centre de formation du club qui a notamment vu passer Olivier Giroud dans ses rangs. Malheureusement, seulement six mois après son arrivée à Montpellier, celui qui évoluait au poste de gardien de but, est victime d'un arrêt cardiorespiratoire, qui a été provoqué par une gastro-entérite.
Un terrible évènement qui va plonger Mickaël Virad dans le coma pour une très longue période. En effet cela faisait maintenant 4 ans que le prometteur footballeur était dans cet état et il ne s'en est finalement pas sorti. C'est finalement son club qui a appris la bien triste nouvelle ce mardi 22 août à travers ses réseaux sociaux. "Le MHSC a eu la tristesse d'apprendre la perte de l'un de ses anciens jeunes joueurs du Centre de Formation, Mickaël Virad. Nos pensées vont vers ses parents et sa soeur Leïla, vers sa famille et ses amis, ses anciens coéquipiers et entraîneurs", déclare le club qui évolue en Ligue 1, avant de conclure avec un dernier mot pour son joueur : "Repose en paix Mika."
Quelques années en arrière, les parents du jeune footballeur s'étaient exprimés pour Midi-Libre sur l'état de leur fils et si les nouvelles n'étaient pas bonnes, ils gardaient malgré tout espoir. "Ils nous ont dit qu'il avait trop de séquelles, qu'ils allaient le débrancher et qu'il fallait signer le papier pour les dons d'organes (...) Mais son coeur allait bien. Moi je suis très croyante, avec l'espoir qu'il allait vivre. Tout le monde croyait qu'il allait mourir sauf nous", déclarait la mère du défunt.
Malheureusement pour eux, Mickaël n'a donc pas survécu à ses nombreuses séquelles, survenues après un arrêt cardiaque en février 2019. Après examen, il s'est avéré que l'origine du problème est venue d'une crise de diabète non détectée. Les parents du jeune homme ont alors saisi la justice en accusant le secteur hospitalier "de lourdes fautes".