Réactualisation : Les funérailles de l'acteur américain Michael Clarke Duncan, décédé le 3 septembre à 54 ans, auront lieu lundi 10 septembre, au cours d'une cérémonie privée, annonce un porte-parole de la star. Un éloge funèbre sera réalisé par le docteur H. Beecher Hicks. Une cérémonie publique sera organisée la veille, le 9 septembre, dans le Hall of Liberty au Forest Lawn Memorial Parks and Mortuaries à Hollywood, afin que tous puissent lui rendre un dernier hommage.
Le 5 septembre nous écrivions : Le 3 septembre, l'acteur américain Michael Clarke Duncan s'en est allé. Le médecin légiste vient d'annoncer que le comédien, nommé aux Oscars pour sa performance dans La Ligne verte, est mort de cause naturelle. Il ne s'est pas remis de l'infarctus du myocarde qui l'avait frappé en juillet dernier. Secouru par sa bien-aimée Omarosa Manigault, il avait été transporté à l'hôpital et était resté en soins intensifs. Le fait d'être resté trop longtemps sans oxygène après son attaque a grièvement atteint ses organes. Il avait des problèmes au rein, au pancréas et souffrait également d'hypertension artérielle.
Partout dans le monde, sa disparition a suscité une vague d'émotion qui n'est pas encore retombée. Après Tom Hanks et l'équipe de La Ligne verte, Bruce Willis, son partenaire dans Armageddon. Il l'a décrit comme un grand être humain (on imagine au sens figuré comme au sens propre puisqu'il mesurait 1,96 mètre), ajoutant : "Big Mike tu vas grandement me manquer." Bruce et Michael s'étaient retrouvés dans Sin City en 2005.
Michael Bay, réalisateur de ce blockbuster mais également de The Island dans lequel Michael Clarke Duncan jouait, lui a également rendu hommage sur son site officiel : "C'était une époque dont je me souviendrai toujours. J'étais si fier de le voir grandir en tant qu'acteur. Il avait pleuré après la première audition car il était si fier d'avoir auditionné pour un film de Michael Bay et Jerry Bruckheimer, il voulait simplement que sa mère soit fière de lui." Au fil de son hommage, le réalisateur se souvient que l'acteur n'était pas très bon le premier jour du tournage : "Je me souviens d'avoir regardé Ben Affleck en disant qu'il fallait peut-être le renvoyer. Mais je suis allé lui dire, 'Mike, on t'a embauché pour toi, on veut le doux monsieur Clarke Duncan qu'on a découvert. Le public va être dingue de toi'."
Michael Clarke Duncan laisse Hollywood et le public dans la peine. Le chagrin est infini pour sa mère Jean. Quand son mari a quitté le foyer - le petit Mike n'avait que 6 ans -, elle a dû élever seule son fils et sa fille, les empêchant de fréquenter les gangs de leur quartier difficile de Chicago. Omarosa, la femme avec qui il voulait se marier, s'est dite dévastée par la mort de son compagnon : "Il était l'amour de ma vie."
"Bien sûr, les gens me disaient, Mikey, tu ne pourras jamais être acteur. Tu n'as pas l'allure, tu es laid," se souvenait en 2003 Michael Clarke Duncan dans une interview pour le Chicago Sun-Times. Sa détermination, son talent et son charisme auront prouvé le contraire.