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Victime d'un infarctus du myocarde en juillet dernier, mais secouru à temps par sa compagne, l'acteur américain Michael Clarke Duncan n'aura finalement pas réussi à se remettre de son attaque. Il est mort à 54 ans, le 3 septembre, dans un hôpital de Los Angeles, laissant ses proches, dont sa bien-aimée Omarosa avec qui il devait se marier, dans un profond chagrin. Hollywood n'a pas tardé à transmettre ses mots émus au comédien resté inoubliable pour sa prestation, nommée aux Oscars, dans le drame La Ligne verte, aux côtés de Tom Hanks.
Originaire d'un quartier difficile de Chicago, Michael Clarke Duncan, 1,96 mètre, rêvait de faire carrière dans le football américain, mais les épreuves de la vie l'en empêcheront. Il commencera à travailler très jeune pour subvenir aux besoins de sa famille. En rencontrant un producteur de théâtre qui cherche un agent de sécurité, il met un premier pied dans le milieu. Il part à Hollywood pour signer avec une petite agence, tourne dans des spots publicitaires et devient garde du corps pour certaines stars comme Will Smith. C'est d'ailleurs dans sa série Le Prince de Bel Air qu'il apparaîtra dans les années 1990.
Michael Clarke Duncan tient en effet d'autres petits rôles dans des séries devenues cultes comme Code Lisa et Mariés deux enfants. Au cinéma, il joue dans Friday en 1995 avec Chris Tucker, mais son nom n'apparaîtra pas au générique. On ne se souviendra guère non plus de Back in Business, premier long métrage où il est crédité, un obscur film d'action de 1997. Le comédien s'imposera en 1998 dans le blockbuster aux 553 millions de dollars de recettes dans le monde, Armageddon aux côtés de Bruce Willis et Ben Affleck, où il joue Jayotis Kurleen, dit "l'Ours".
Sa carrière explosera avec sa performance dans La Ligne verte, drame de Frank Darabont, réalisateur des Evadés. Dans cette adaptation du roman de Stephen King, il est John Coffey, condamné à mort pour le meurtre de deux fillettes. Emprisonné, il se lie d'amitié avec le surveillant principal, incarné par Tom Hanks. La gloire arrive, on met enfin un nom sur le visage de ce géant. Imposant mais d'allure toujours sympathique, il véhicule l'image d'un colosse au grand coeur, devant et hors caméra. Les Oscars et les Golden Globes le nommeront pour un prix en tant que meilleur second rôle, qu'il perdra face à Michael Caine, héros de L'Œuvre de Dieu, la part du diable. Viendront ensuite les rôles dans La Planète des singes, Le Roi Scorpion, Daredevil, Sin City et The Island, entre autres.
Difficile de faire passer son physique de titan au second plan, il s'amuse cependant à le faire oublier en doublant de nombreux personnages, dans des films d'animation comme dans des jeux vidéo. Ainsi, on l'entend dans Comme chiens et chats, Frère des ours et Kung Fu Panda. Il a également poursuivi son chemin dans les séries télé, apparaissant dans Les Experts : Manhattan, Chuck ou encore Bones. Il a d'ailleurs dernièrement participé au spin off de cette série, The Finder, annulée au bout d'une saison faute d'audience.
Géant au grand coeur... Michael Clarke Duncan gardera pour toujours l'image d'un travailleur apprécié de tous et généreux qui avait su se frayer un chemin dans la jungle hollywoodienne sans perdre son âme bienveillante.
Originaire d'un quartier difficile de Chicago, Michael Clarke Duncan, 1,96 mètre, rêvait de faire carrière dans le football américain, mais les épreuves de la vie l'en empêcheront. Il commencera à travailler très jeune pour subvenir aux besoins de sa famille. En rencontrant un producteur de théâtre qui cherche un agent de sécurité, il met un premier pied dans le milieu. Il part à Hollywood pour signer avec une petite agence, tourne dans des spots publicitaires et devient garde du corps pour certaines stars comme Will Smith. C'est d'ailleurs dans sa série Le Prince de Bel Air qu'il apparaîtra dans les années 1990.
Michael Clarke Duncan tient en effet d'autres petits rôles dans des séries devenues cultes comme Code Lisa et Mariés deux enfants. Au cinéma, il joue dans Friday en 1995 avec Chris Tucker, mais son nom n'apparaîtra pas au générique. On ne se souviendra guère non plus de Back in Business, premier long métrage où il est crédité, un obscur film d'action de 1997. Le comédien s'imposera en 1998 dans le blockbuster aux 553 millions de dollars de recettes dans le monde, Armageddon aux côtés de Bruce Willis et Ben Affleck, où il joue Jayotis Kurleen, dit "l'Ours".
Sa carrière explosera avec sa performance dans La Ligne verte, drame de Frank Darabont, réalisateur des Evadés. Dans cette adaptation du roman de Stephen King, il est John Coffey, condamné à mort pour le meurtre de deux fillettes. Emprisonné, il se lie d'amitié avec le surveillant principal, incarné par Tom Hanks. La gloire arrive, on met enfin un nom sur le visage de ce géant. Imposant mais d'allure toujours sympathique, il véhicule l'image d'un colosse au grand coeur, devant et hors caméra. Les Oscars et les Golden Globes le nommeront pour un prix en tant que meilleur second rôle, qu'il perdra face à Michael Caine, héros de L'Œuvre de Dieu, la part du diable. Viendront ensuite les rôles dans La Planète des singes, Le Roi Scorpion, Daredevil, Sin City et The Island, entre autres.
Difficile de faire passer son physique de titan au second plan, il s'amuse cependant à le faire oublier en doublant de nombreux personnages, dans des films d'animation comme dans des jeux vidéo. Ainsi, on l'entend dans Comme chiens et chats, Frère des ours et Kung Fu Panda. Il a également poursuivi son chemin dans les séries télé, apparaissant dans Les Experts : Manhattan, Chuck ou encore Bones. Il a d'ailleurs dernièrement participé au spin off de cette série, The Finder, annulée au bout d'une saison faute d'audience.
Géant au grand coeur... Michael Clarke Duncan gardera pour toujours l'image d'un travailleur apprécié de tous et généreux qui avait su se frayer un chemin dans la jungle hollywoodienne sans perdre son âme bienveillante.