Alors que l'autopsie du chanteur Prince, mort le 21 avril dernier à l'âge de 57 ans et retrouvé à son domicile de Paisley Park, avait indiqué que l'artiste avait succombé à une overdose d'opioïde (un dérivé synthétique et médicamenteux de l'opium), de nouveaux détails surgissent sur ce qu'il aurait ingurgité...
Selon une source proche de l'enquête, parmi les comprimés retrouvés à Paisley Park un certain nombre étaient des médicaments contrefaits contenant du Fentanyl. Il s'agit d'un opiacé synthétique cinquante fois plus puissant que l'héroïne et cent fois plus puissant que la morphine ! D'ailleurs, plusieurs pilules portaient l'inscription Watson 38, qui désigne des comprimés comprenant un mélange d'acétaminophène et d'hydrocodone. Les cachets en question ont notamment été découverts dans une loge à Paisley Park ainsi que dans des bouteilles de vitamine C et d'aspirine dans une valise et des sacs de la star.
Les autorités cherchent à savoir comment Prince s'était procuré ces cachets pour lesquels il n'avait pas de prescription d'un médecin de l'État de Minnesota. Il faut aussi déterminer si l'interprète de Purple Rain, qui avait déjà été victime d'une première overdose aux opiacés six jours seulement avant sa mort, était au courant des effets secondaires de ses médicaments en cas de prise trop importante.
Thomas Montet