Ne jamais traiter une star à la légère. Encore moins lorsque celle-ci est une icône des années 1960. Les organisateurs du quatrième Salon Les Fées d'Arverne à Gerzat, dans le Puy-de-Dôme, ont bien retenu la leçon après avoir invité Mylène Demongeot. Conviée à cet événement consacré à l'art au féminin, la comédienne et désormais écrivaine se faisait une joie d'aller parler cinéma ou dédicacer ses romans dont les deux derniers, Adieu Kharkov et Mes monstres sacrés. Qui plus est aux côtés de femmes qu'elle connaît : Linda de Suza et Anne Sylvestre.
J'étais malade, je ne me sentais pas bien
Mais le week-end en Auvergne va virer au cauchemar pour l'ex "blonde sensuelle" du cinéma français, aux côtés de Brigitte Bardot. Après un samedi passé à signer des livres, l'actrice de 80 ans a rallié son hôtel avec Linda de Suza. France Dimanche raconte la suite, en rapportant les propos de la star. "Un hôtel miteux à ce point, je ne pensais pas que ça pouvait exister", tonne l'intéressée, pour qui "même un SDF, on ne le recevrait pas de la sorte". Elle poursuit, très en colère : "En plus, j'étais malade, donc je ne me sentais pas bien. Dans ce qui était censé être ma chambre, tout était tellement sale et sentait si mauvais que je ne voulais rien toucher. Du coup, j'ai mis mon manteau sur le lit, tous les pulls que j'avais dans ma valise et je me suis allongée dessus. Et j'ai dormi tout habillée !"
L'histoire ne s'arrête pas là. La nuit cauchemardesque s'est même poursuivie, avec l'intrusion d'inconnus dans sa chambre. "Je ne sais pas qui c'était et ce qu'ils voulaient, peut-être squatter, trouver un endroit où dormir, se mettre au chaud, mais autant vous dire qu'on n'a pas fermé l'oeil", raconte l'actrice, qui a bouclé le tournage de Camping 3 au début de l'automne. Le lendemain matin, des policiers étaient là, affirmant à la comédienne et à sa complice chanteuse que ce n'était pas la première fois. "Et pour couronner le tout, on n'a même pas pu se faire un bon café en guise de réconfort. La cafetière était cassée", conclut-elle.
Je n'ai pas la réputation d'être une emmerdeuse mais là...
Loi de Murphy oblige, Mylène Demongeot a accumulé les déboires ce week-end là. Ulcérée - et on peut la comprendre -, elle a décidé de quitter Gerzat avec sa copine lusophone. "Mais, comble du comble, ils ne voulaient pas nous donner nos billets de train, insinuant qu'on n'était pas très sympas", raconte-t-elle. L'hôpital qui se fout de la charité, en quelque sorte. Mais alors, Mylène Demongeot a-t-elle fait sa diva ? "Je n'ai pas la réputation d'être une emmerdeuse, mais là, je peux vous dire que c'était la première et la dernière fois", assure-t-elle, aujourd'hui remise de cette mésaventure "sordide" et qui, dans ses malheurs, a pu renouer avec de vieux amis locaux. "Mais on ne m'y reprendra pas !", clame l'intéressée.