Décédée le 1er décembre 2022 à 87 ans des suites d'un cancer, Mylène Demongeot a longtemps habité dans le Sud de la France. Née à Nice, elle était tombée amoureuse du Var et avait acquis une magnifique propriété à Porquerolles avec son mari Marc Simenon dans les années 1980 : la villa "Les Myriades". "L'été 1981, avec Marc, nous avions loué une villa sur le port de Hyères pour faire des repérages. Lorsque j'ai découvert "Les Myriades" sur l'île, j'ai eu un tel coup de foudre que j'ai obligé Marc à l'acheter tout de suite (rires). L'histoire remonte à septembre 1982. Nous y passions sept à huit mois par an", avait-elle confié à Var-Matin.
"J'ai écrit tous mes livres à Porquerolles. J'aime ses senteurs semblables à celles d'une petite Corse. J'y ai vécu le mariage religieux avec Marc en 1990, 22 ans après notre mariage civil. Nous avions quitté la maison en bateau et tout le village nous attendait sur la plage. Extraordinaire! Je ne peux pas me passer de l'île, alors j'y garde un pied à terre. Un cabanon posé sur 1 200m² terrain acheté il y a dix ans, chemin du Langoustier. Ce sera ma nouvelle maison d'été avec douche dehors et pas de gardien. Une maison économe quoi!", avait-elle confié, totalement conquise par cette demeure qui était devenue son havre de paix.
Des frais monstrueux
Malheureusement, à la mort de son époux en 1999, l'actrice peine à prendre en charge les énormes frais liés à cette propriété. À contrecoeur, elle décide de vendre la villa en 2010. "Je n'arrivais plus à tenir sur mes seules épaules cette énorme maison. Après la tempête de fin 2008, j'étais désespérée... le jardin et la toiture étaient dévastés. J'ai dû faire face à des frais monstrueux. La villa était devenue un fardeau plus qu'une joie... Et puis mon chien est décédé là-bas des suites d'un cancer. Un autre signe qui m'a confortée dans l'idée qu'il fallait partir", avait-elle expliqué.
Autre élément qui avait poussé la comédienne à se séparer de cette demeure : ses rapports très tendus avec les fils de Marc Simenon, qui possédaient 50% de la maison. Elle avait ainsi déclaré aux journalistes du magazine Public que cette propriété lui "causait trop de soucis".