C'est le placement de produit de trop ! Nabilla vient d'être rattrapée par la DGCCRF (la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) pour "pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux", comme le rapporte un communiqué officiel du ministère de l'Économie ce mercredi 28 juillet 2021.
La célèbre influenceuse de 29 ans a fait l'objet d'une enquête l'accusant d'avoir réalisé la promotion de services boursiers proposés par un site internet spécialisé en janvier 2018 sur la plateforme sociale Snapchat. Elle avait alors omis de mentionner qu'elle était rémunérée pour cela. À l'époque, la femme de Thomas Vergara, à travers ses stories, mettait notamment en avant la gratuité des services du site et promettait des perspectives de gains très avantageux. "Or, le défaut d'indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l'encontre de ses abonnés qui peuvent croire à tort que la promotion de l'influenceuse résulte d'une expérience personnelle positive désintéressée", explique le communiqué.
La Répression des Fraudes l'a alors condamnée à une amende de 20 000 euros, ce que la starlette s'est résolue à payer. Une amende qui prend en compte le bénéfice que Nabilla a obtenu en s'engageant dans ce placement.
Cette condamnation sonne comme un rappel à l'ordre pour tous les influenceurs qui font carrière sur leurs réseaux sociaux et qui ont la responsabilité de ne "pas tromper les consommateurs". "À ce titre, d'autres enquêtes sont d'ailleurs en cours", apprend-t-on.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, Nabilla n'a toujours pas réagi à cette affaire.