Si la jolie Nabilla réalise aujourd'hui son rêve de faire le buzz et d'être en haut de l'affiche grâce à sa dorénavant célèbre réplique prononcée durant l'émission d'NRJ 12 Les Anges de la télé réalité 5 - "Allô, t'es une fille et t'as pas de shampoing ?" - elle connaît désormais le revers de la médaille suite au déballage de son passé, parfois trouble, dans la presse.
Samedi 4 mai, c'est dans les pages du magazine Closer qu'une partie - importante - de son passé refait surface par le biais d'une interview exclusive de son père, employé à Genève vivant dans une HLM d'Annemasse. S'il n'a pas vu sa fille depuis bien longtemps, l'homme jusque-là très discret confie tout de même sans détour : "C'est à moi qu'elle porte le plus préjudice. Ma fille me fait honte. Je ne comprends pas l'engouement qu'elle suscite, elle n'a pas inventé la poudre. C'est un produit de la société de consommation". Et d'ajouter, comme pour relativiser : "Tout ça va durer six mois ! Et ensuite elle se retrouvera seule...".
Sans concession avec la starlette de télé réalité à la plastique de rêve, il refuse aujourd'hui catégoriquement de la revoir. "J'ai rompu avec elle et sa mère, il y a près de huit ans", indique-t-il. Le motif de cette rupture ? Le couple ne partageait pas la même idée de l'éducation de leur fille. "Sa mère l'a toujours encouragée dans ce genre de vie..." ajoute-t-il.
Aujourd'hui, le papa de Nabilla, remarié, a eu deux autres enfants issus de cette seconde union, et c'est plein de fierté qu'il évoque une anecdote les concernant : "Quand mon fils m'a apporté sa première fiche de paie de 700 euros, j'ai remercié le ciel, il a choisi un chemin propre..." Un témoignage qui tranche avec le mépris qu'il exprime sur sa grande fille de 21 ans. M. Benattia ne cache pas sa colère : "On me parle peu d'elle. Mais il y a les médias, les sites, les forums, c'est presque chaque jour que j'en entends parler. Je désapprouve tout ça, mais qu'est-ce que je peux faire ? Changer de nom ? Ah, si je pouvais !", avoue-t-il sans mâcher ses mots.