Les notes de musique coule dans ses veines, Neïma Naouri, la fille de la grande Natalie Dessay, aime elle aussi donner de la voix. Avec une mère soprano et un père baryton, elle baigne forcément dans les partitions depuis sa tendre enfance. Elle a commencé à prendre des cours de piano à 6 ans, puis a intégré le CRR de Saint-Maur en comédie musicale à 15 ans et en est sortie diplômée en 2018. Elle a fait ses début sur scène, la même année, dans le rôle de Hedy Larue dans la comédie musicale How to suucceed in business without really trying, au théâtre de Ménilmontant. La relève est assurée !
Elle a déjà mêlé sa voix à celle de sa mère. Ensemble, Natalie Dessay et Neïma Naouri ont enchanté la scène du théâtre des Champs-Elysées dans Between Yesterday and Tomorrow. Pourtant, la jeune femme n'a pas exactement les mêmes aspirations que sa maman. "Elle a une super voix et étudie le chant classique, expliquait la grande diva au magazine Paris Match en 2018. Mon fils, Tom, est saxophoniste et souhaite intégrer l'école de musique Didier Lockwood. C'est un musicien dans l'âme. La première fois qu'il a eu un saxo entre les mains, le son était déjà rond et beau. Quant à Neïma, elle refuse de se tourner vers l'opéra. Actuellement, elle prépare une comédie musicale."
Très récemment, Neïma Naouri lui a donné tort. Elle a justement fait ses débuts à l'opéra en obtenant le rôle de Tzeitel, dans Un violon sur le toit. La jeune femme devrait aussi intégrer la prochaine production de South Pacific à l'Opéra de Toulon... le jour où les salles de spectacles réouvriront leurs portes. À côté de ça, la fille de Natalie Dessay a suivi une formation jazz et intégré le groupe vocal Voice Messengers. Côté coeur, elle serait tombée enceinte en décembre 2019. Natalie Dessay serait donc grand-mère depuis peu.
Chaque membre de la famille évolue dans la sphère musicale, mais les collaborations entre eux se font rares. Et pour cause, Laurent Naouri et Natalie Dessay ont longtemps dû jongler entre leur carrière et leur vie privée... rendant leur binôme professionnellement impossible. "Nous possédions très peu de répertoire en commun et nous avions deux enfants à élever, rappelle à la soprano. Pendant que l'un chantait à l'autre bout du monde, il fallait bien que le second reste pour s'occuper d'eux. Les grands-parents avaient beau se montrer très disponibles, il n'était pas envisageable de les leur confier pour de trop longues périodes. Nous avons toujours refusé de trimballer nos enfants partout avec nous. Grâce à quoi, ils ont eu des vies très stables." Le goût de la scène les a, pourtant, touché l'un comme l'autre.