Flashback : en juin 2017, Nathalie Kosciusko-Morizet fait campagne pour les législatives et, secouée par un homme, elle chute et perd brièvement connaissance ; hospitalisée, elle avait souffert d'un traumatisme crânien. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy avait attaqué en justice Vincent Debraize, l'individu au coeur de sa querelle. Il a été condamné en appel.
Comme le rapporte l'AFP, Vincent Debraize - maire de Champignolles - a donc été condamné vendredi 6 mars 2020, par la cour d'appel de Paris. Il a écopé de 1000 euros d'amende pour l'agression de l'ex-députée Nathalie Kosciusko-Morizet, survenue sur un marché de Paris avant le second tour des législatives. Il était poursuivi pour "outrage et violence sur personne chargée d'une mission de service public". Dans cette affaire, il a été relaxé de l'outrage et la cour a requalifié le délit de violence volontaire en contravention. Le parquet avait demandé en appel la confirmation du jugement de première instance.
En septembre 2017, en première instance il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et déjà 1000 euros d'amende ; Nathalie Kosciusko-Morizet en réclamait 5000. Vincent Debraize, qui niait avoir exercé des violences à l'encontre de NKM, avait alors fait part de son "véritable sentiment d'injustice" et fait appel.
Depuis son échec, Nathalie Kosciusko-Morizet a plié ses bagages pour aller vivre à New York où elle travaille dans le privé et réside avec ses enfants. "C'est formidable pour mes enfants. Ils portent mon nom et j'avais sous-estimé l'impact de la violence politique. Je les ai vus se transformer", déclarait-elle en juin dernier dans les pages du journal Le Monde pour évoquer sa nouvelle vie. "Je continue de regarder ce qu'il se passe. Prendre de la distance, ce n'est pas être distant", ajoutait-elle concernant la vie politique française...