Nathalie Kosciusko-Morizet : Au procès de son agresseur, elle réclame 5000 euros
Publié le 11 juillet 2017 à 17:10
Par Tom Spencer | Rédacteur
Fan des corgis, des iconiques Spice Girls, de la princesse Diana et adepte de tea time, Tom Spencer aime notamment relater la vie des membres de la couronne britannique mais n’est jamais contre un petit détour outre-Atlantique.
La candidate malheureuse aux élections législatives voulait confronter l'homme qui s'en était pris à elle pendant la campagne...
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.© BestImage
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize (ici devant la presse), accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize (ici en photo), accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize (ici avec son avocat), accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) affrontait son agresseur présumé Vincent Debraize, accusé de violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, le 11 juillet 2017 au tribunal correctionnel de Paris. Le délibéré sera rendu le 7 septembre prochain.
Nicole Guedj, Nathalie Kosciusko-Morizet, Arnaud Montebourg - Hommage national à Simone Veil (femme politique et rescapée de la Shoah) dans la cour d'Honneur des Invalides à Paris, France, le 5 juillet 2017. © Christian Liewig/Pool/ Bestimage
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) candidate aux élections legislatives dans la 2ème circonscription de Paris le 6 juin 2017. © Romuald Meigneux/Bestimage
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) candidate aux élections legislatives dans la 2ème circonscription de Paris reçoit la visite et le soutien de Jean-Pierre Raffarin le 6 juin 2017. © Romuald Meigneux/Bestimage
Nathalie Kosciusko-Morizet - Le président Emmanuel Macron a reçu le collier de Grand maître de la Légion d'honneur dans la Salle des fêtes du palais de l'Elysée à Paris, France, le 14 mai 2017. © Dominique Jacovides-Sébastien Valiela/Bestimage
Nathalie Kosciusko-Morizet - Arrivées pour la passation de pouvoir entre E.Macron et F.Hollande au palais de l'Elysée à Paris le 14 mai 2017. © Stéphane Lemouton / Bestimage
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) candidate aux élections legislatives dans la 2ème circonscription de Paris reçoit la visite et le soutien de Jean-Pierre Raffarin le 6 juin 2017. © Romuald Meigneux/Bestimage
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Moins d'un mois après son agression survenue sur un marché parisien, alors qu'elle faisait campagne pour le second tour des législatives, Nathalie Kosciusko-Morizet a retrouvé son agresseur présumé, Vincent Debraize, maire sans-étiquette de Champignolles dans l'Eure, lors d'un procès qui se tenait ce 11 juillet au tribunal correctionnel de Paris.

Eric Zemmour a raison, vous êtes une bobo de droite

Ce face-à-face très attendu était couvert par de nombreux journalistes sur place, curieux d'en savoir plus sur ce qui s'est réellement passé le 15 juin, sur le marché de la place Maubert dans le 5e arrondissement, entre NKM et Vincent Debraize. La première accuse le second, jugé pour violence sur personne chargée d'une mission de service public, de l'avoir agressée et de lui avoir jeté ses tracts à la figure, lui faisant perdre l'équilibre - elle a brièvement perdu connaissance et a été admise à l'hôpital Cochin, où on lui a prescrit deux jours d'interruption totale de travail (ITT). Lui dément et l'accuse d'avoir simulé sa chute...

A la barre, le prévenu a raconté sa version des faits. Il affirme qu'il faisait un tour dans le quartier et avait repéré la candidate et ses militants, lui-même étant un soutien de Henri Guaino, candidat malheureux dans la même circonscription que NKM. "Je reprends ma marche en disant : 'Eric Zemmour a raison, vous êtes une bobo de droite.' A ce moment, Nathalie Kosciusko-Morizet s'avance vers moi, très proche. Les tracts qu'elle a dans la main droite camouflent son visage. Je l'entends dire, à voix beaucoup plus basse : 'Dégage, connard.' Je me recule, j'avoue que j'étais totalement surpris et interloqué", a-t-il raconté selon Europe 1. Il ajoute : "Elle s'est mise à reculer, moi j'ai pris les tracts, et à mesure qu'elle reculait je les ai jetés au sol à mes pieds. Elle a continué à reculer, elle était déjà loin, et c'est là que je l'ai vue tomber."

Vincent Debraize dit avoir pris la fuite dans le métro parce que les militants de Nathalie Kosciusko-Morizet se seraient alors emballés et déchaînés contre lui. Il relate qu'un militant aurait ainsi crié "Heil Hitler, Heil Hitler" et qu'un autre l'aurait attrapé, frappé, aurait cassé ses lunettes et déchiré sa chemise.

Je suis tombée en arrière et après je ne me souviens pas

De son côté, NKM aussi a eu l'opportunité de faire entendre sa version de l'histoire. "On distribuait des tracts depuis neuf heures et demie, ça se passait bien ce matin-là (...) Comme c'était très agressif, une personne qui m'accompagnait s'est proposée de l'éloigner et je l'ai retenue parce qu'il avait dit être maire en Normandie et ce n'est pas dans ma culture. Pour moi, un élu ça se respecte, un maire en particulier (...) Il m'a arraché les tracts de la main, il m'a giflée avec les tracts. Quasiment en même temps il m'a donné un coup, je suis tombée en arrière et après je ne me souviens pas", a-t-elle souligné. Elle a aussi démenti catégoriquement les accusations de saluts nazis. "En plus du reste, je trouve insultant et ridicule d'affirmer que mon équipe faisait des saluts nazis. C'est ajouter du ridicule à la violence", a-t-elle dit.

Le procureur a estimé que le prévenu n'a sans doute pas voulu blesser NKM et a été "totalement dépassé par ce qui se passait". Toutefois, il a souligné que "ces faits sont graves parce que monsieur Debraize s'est attaqué à un élu. La seule sanction possible contre un élu, c'est de ne pas voter pour lui, pas de l'agresser." Il a réclamé quatre mois de prison avec sursis et 1 500 euros d'amende. NKM, battue au second tour de l'élection par son rival de La République en marche, Gilles Le Gendre, réclamait un dédommagement de 5 000 euros. Quant à l'avocat du prévenu, il a réclamé la relaxe.

A l'issue de l'audience, l'affaire a été mise en délibéré au 7 septembre 2017.

Thomas Montet

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