Vendredi 25 mars, l'écrivaine Nathalie Rheims et son conjoint ont été victimes d'un cambriolage à leur domicile parisien du quartier de la Madeleine. Trois hommes, qui assurent avoir agi sur ordre d'un commanditaire anonyme, ont subtilisé pour 300 000 euros de bijoux avant d'être attrapés en quelques minutes par les policiers. Lundi 28 mars, ils ont été condamnés à de la prison ferme.
Comme le rapporte Le Parisien, trois individus dont Juanito Chainay, dit Tito - "neveu par alliance de Marc Hornec, figure du grand banditisme francilien" - ont donc été jugés au tribunal de Paris et reconnus coupables de vol à la fausse qualité. Le fameux Tito, "déjà sous le coup d'un mandat de dépôt pour des faits similaires, dans le cadre d'un dossier encore à l'instruction", a écopé de trois ans de prison ferme et ses deux complices ont été condamnés à deux et un an de prison ferme. Ils avaient été interpellés au pied de l'immeuble après leur cambriolage avec le butin dans les mains. Comme le souligne le journal, ils étaient sous la surveillance de la BRI nationale et circulaient à bord d'une voiture volée.
L'affaire avait pourtant été rondement menée par le trio, qui s'était retrouvé dans la matinée du vendredi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour préparer ce cambriolage chez l'ex-compagne de Claude Berri. Alors qu'ils ont assuré lors de l'audience ne pas avoir "fait de repérage" et avoir agi "sur un coup de tête", les magistrats n'ont pas été convaincus et il faut dire que plusieurs preuves accablantes ont joué contre eux : matériel de plomberie, fausses plaques d'immatriculation, carte de police...
En effet, l'un d'eux a prétexté une intervention dans l'immeuble l'obligeant à couper l'eau dans les appartements, laissant ainsi la porte de chez la victime ouverte pour qu'un complice en profite pour dérober quelques objets pendant ce temps. Un stratagème impliquant aussi de faux policiers "qui se pointent quelques instants plus tard avec le maigre butin pour vérifier que l'artisan escroc n'a pas volé les biens de valeur" et "qui permet de se faire ouvrir les coffres et d'en rafler le contenu."
Le trio a affirmé avoir initialement voulu faire un simple cambriolage mais la présence de gens dans l'appartement a changé la donne. Ils ont alors effectué un vol fausse qualité, ce qui signifie qu'ils ont commis un vol en se faisant passer pour des professionnels ou des représentants d'administration.