Nathalie Rheims et Claude Berri lors de la cérémonie des César 2008© Abaca
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L'amour, la passion, la folie ou encore l'histoire du cimetière du Père-Lachaise, l'écrivain Nathalie Rheims explore avec sa plume des domaines différents, avec toujours le même enthousiasme. Depuis l'Ile de Beauté où elle se sent si bien, l'auteure s'est confiée à Corse-Matin. Sur ses choix de thèmes comme ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même.
Au fil de l'entretien avec Corse-Matin, Nathalie Rheims révèle son rapport complexe au corps, comme tant d'êtres humains : "Après avoir écrit Laisser les cendres s'envoler, où j'avais réduit, dans le creuset de mes souvenirs, les cendres de ma mère, j'ai éprouvé le désir de réduire considérablement ma poitrine. Une sorte de double réduction primordiale." Elle est par ailleurs étonnée par celles qui succombent à la chirurgie purement esthétique : "Le décolleté n'a aucun intérêt, la personnalité profonde d'un être est dans son regard." Vieillir ne lui fait pas peur, certes elle se réjouit de faire plus jeune que son âge (55 ans), mais elle estime que le fait de ne pas avoir eu d'enfant a rendu son rapport au temps très relatif.
Le temps passe. Cela fait six ans que le grand réalisateur et producteur Claude Berri, son compagnon, est mort. Il lui manque : "Tous les jours, énormément, mais de façon plus douce. [...] Le temps ne raccommode pas le chagrin, mais je recommence à profiter de la vie, je suis sortie du trou."
Ce n'est pas pour autant que celle qui tient un "bloc-notes" dans Le Point se rend à toutes les soirées : "Je ne sors quasiment jamais. Je n'aime pas les mondanités, dîners en ville, les faux-semblants." Les belles rencontres, elle sait qu'il n'y a pas besoin de restaurant ou de faire jouer son réseau pour les créer. Elle préfère s'entourer de gens qui ont toute sa confiance, comme l'éditeur Léo Scheer. Dans sa maison, elle publiera pour la rentrée 2015 un ouvrage où il sera beaucoup question de sexe, Place Colette. Elle signe également un beau livre chez Michel Lafon, une fiction historique sur le cimetière du Père-Lachaise. Enfin, la société Ciné-France a aquis les droits de son livre Maladie d'amour et le rôle principal de l'adaptation pourrait être confié à Elsa Zylberstein.
Au fil de l'entretien avec Corse-Matin, Nathalie Rheims révèle son rapport complexe au corps, comme tant d'êtres humains : "Après avoir écrit Laisser les cendres s'envoler, où j'avais réduit, dans le creuset de mes souvenirs, les cendres de ma mère, j'ai éprouvé le désir de réduire considérablement ma poitrine. Une sorte de double réduction primordiale." Elle est par ailleurs étonnée par celles qui succombent à la chirurgie purement esthétique : "Le décolleté n'a aucun intérêt, la personnalité profonde d'un être est dans son regard." Vieillir ne lui fait pas peur, certes elle se réjouit de faire plus jeune que son âge (55 ans), mais elle estime que le fait de ne pas avoir eu d'enfant a rendu son rapport au temps très relatif.
Le temps passe. Cela fait six ans que le grand réalisateur et producteur Claude Berri, son compagnon, est mort. Il lui manque : "Tous les jours, énormément, mais de façon plus douce. [...] Le temps ne raccommode pas le chagrin, mais je recommence à profiter de la vie, je suis sortie du trou."
Ce n'est pas pour autant que celle qui tient un "bloc-notes" dans Le Point se rend à toutes les soirées : "Je ne sors quasiment jamais. Je n'aime pas les mondanités, dîners en ville, les faux-semblants." Les belles rencontres, elle sait qu'il n'y a pas besoin de restaurant ou de faire jouer son réseau pour les créer. Elle préfère s'entourer de gens qui ont toute sa confiance, comme l'éditeur Léo Scheer. Dans sa maison, elle publiera pour la rentrée 2015 un ouvrage où il sera beaucoup question de sexe, Place Colette. Elle signe également un beau livre chez Michel Lafon, une fiction historique sur le cimetière du Père-Lachaise. Enfin, la société Ciné-France a aquis les droits de son livre Maladie d'amour et le rôle principal de l'adaptation pourrait être confié à Elsa Zylberstein.