Après la trève suite à la tragédie de Toulouse et de Montauban, la campagne électorale reprend sérieusement. Nicolas Sarkozy sera demain, jeudi 29 mars, en couverture de Paris Match avec cette promesse : "Je serai un président différent". Le long entretien qu'il a accordé à nos confrères depuis L'Élysée est infiniment politique, mais au détour d'une question, le président sortant n'hésite pas à défendre son épouse Carla Bruni et à dire quelques mots sur sa fille Giulia, née en octobre 2011.
Au cours de ce long entretien, la journaliste Élodie Grégoire rappelle au président que durant son quinquennat, sa vie privée aura connu des bas (un divorce) et de grands bonheurs : une rencontre, un mariage, un nouvel enfant et un petits-fils - son fils Jean et son épouse Jessica ont accueilli un petit Solal le 13 janvier 2010, un deuxième bébé est d'ailleurs en route. Devant ce fulgurant bilan personnel, Nicolas Sarkozy a "le vertige" : "En ai-je profité ? En tant qu'homme oui. Notamment notre histoire d'amour avec Carla et ce grand bonheur qu'est Giulia." Une petite Giulia que ses parents préservent - souvenez-vous du coup de gueule poli mais ferme de la première dame quant la presse belge a publié des photos volées du visage de la petite - et dont son père ne souhaite pas parler en ce moment : "Ce n'est pas un sujet de campagne (...) je vous dirai juste qu'elle a du caractère." Quant à Carla, le candidat UMP conserve la même admiration dans les mots qu'il emploie à son égard : "C'est vrai que Carla est une femme exceptionnelle. Elle ne m'a pas attendu pour remporter une Victoire de la musique et connaître le succès immense." Et le président de reconnaître que la vie de Carla s'est compliquée depuis qu'elle est son épouse : "Ce qui me blesse, c'est quand, par bassesse, on l'attaque pour la seule raison qu'elle est ma femme. Je trouve que c'est la définition même de la vulgarité. Connaissez-vous une personne qui ne souffre pas de voir la vulgarité s'abattre sur elle ?"
L'intégralité de l'interview de Nicolas Sarkozy sur huit pages à découvrir dans Paris Match en kiosques le 29 mars 2012.