En attendant de répondre au plus près à la formule "Rêvons plus grand", les joueurs du Paris-Saint-Germain ont assuré l'essentiel, ce vendredi 29 mars, en prenant trois points face au champion de France en titre Montpellier. Sous le regard d'un Nicolas Sarkozy enjoué loin de l'agitation autour de sa mise en examen pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt, l'ex-président de la République a savouré avec son fils la victoire des siens, lui, le supporter parisien de longue date.
Plus que jamais leader de la Ligue 1, les Parisiens ont fait un pas de plus vers un titre de champion qui leur tend les bras. Avec 61 points et provisoirement 8 longueurs d'avance sur les Lyonnais (qui jouent dimanche soir face à Sochaux), le PSG ne pouvait pas mieux se préparer au choc qui les opposera mardi 2 avril à l'ogre espagnol en quart de finale de la Ligue des Champions. Mais le sourire affiché en tribune de Nicolas Sarkozy peut être trompeur. Non loin d'un JoeyStarr qui a longtemps cherché à immortaliser sur son smartphone les nombreuses occasions parisiennes, il a assisté à une rencontre à sens unique, pourtant scellée sur le score de 1 à 0. Un but de Kevin Gameiro à la 80e venu débloquer une rencontre où Montpellier a longtemps résisté aux coups de butoir de l'attaque parisienne, qui, lorsqu'elle n'obtenait pas un penalty pourtant valable (Ménez à la 25e), se frotte au gardien héraultais Jourdren qui s'emploie à contrecarrer les plans de Zlatan Ibrahimovic et des siens.
Au Parc des Princes, le PSG s'est avant tout offert une sorte de répétition avec le choc européen de mardi soir. Face à l'ex-champion de France, il y a eu opposition, longtemps indécise. Pendant que Nicolas Sarkozy et son plus jeune garçon, Louis (dont la mère est Cécilia Attias), 15 ans, tremblent devant les nombreuses occasions, Carlo Ancelotti fait des choix, rentrant coup sur coup David Beckham et Gameiro. Les deux joueurs seront à l'origine et à la conclusion de l'unique but de la rencontre, sous le regard du mari de Carla Bruni-Sarkozy et ses voisins de sièges, Leonardo et Nasser Al-Khelaifi. Dans les travées du stade, le chanteur Julien Doré ou encore le top model Natalia Vodianova, avec son fils Lucas, 11 ans, et son bien-aimé Antoine Arnault, ont salué la victoire parisienne.
Dans les couloirs du Parc des Princes, on savoure l'instant présent, à l'image de Becks, soutenu par ses parents Sandra et David Edward alors que Victoria est absente, qui souligne et félicite le buteur du soir, "un joueur rapide" qui "a été brillant"... sans pour autant s'empêcher de penser à l'échéance qui approche à grand pas. "On a les joueurs, on a la mentalité", s'est empressé de dire à la presse le milieu de terrain britannique qui s'est dit "excité à l'idée d'y être". Reste à savoir si face à Leo Messi, le coach italien, fera le pari de titulariser le playboy anglais : "Je me sens bien et je me sens prêt à débuter n'importe quel match", a-t-il assuré. Wait & See.