Nombreuses sont les personnalités à avoir été victimes d'un home-jacking, parfois violent, ces dernières semaines. Vitaa ou encore Bruno Guillon ont pu en témoigner. Et Nikos Aliagas a bien failli rejoindre cette terrible liste. Cinq individus âgés de 19 à 23 ans ont tenté de cambrioler le domicile du présentateur emblématique de TF1 situé à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), dans la nuit du 1er au 2 janvier 2024. Une tentative qui a fort heureusement échoué. Et ce mercredi 31 janvier, nos confrères du Parisien dévoilent que les individus ont été condamnés.
La justice a tranché ! Selon les informations du Parisien, les cinq jeunes impliqués dans la tentative de cambriolage ont été condamnés le 30 janvier à des peines d'une à deux années d'emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel du Val-de-Marne, à Créteil pour "tentative de cambriolage et association de malfaiteurs en vue de commettre un potentiel home-jacking". Pour celui condamné à deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis probatoire, il pourra purger la partie ferme de sa peine sous bracelet électronique.
Rappelons qu'ils ont tenté de s'introduire chez le présentateur de la Star Academy, qui n'était heureusement pas présent, tout comme son épouse Tina Grigoriou et leurs enfants, Agathe (née en 2012) et Andréas (né en 2016). Mais, alors qu'ils sortaient précipitamment aux alentours d'1h35 avant de s'engouffrer dans une Citroën DS grise, ils ont été repérés par une équipe de la BAC (brigade anticriminalité). S'en est suivie une course-poursuite qui s'est terminée par un accident à Nogent-sur-Marne pour les suspects. Dans le véhicule, la police a retrouvé un pied-de-biche, des gants, des cagoules, du gros scotch et une trentaine de Serflex, laissant ainsi penser qu'ils comptaient séquestrer Nikos Aliagas et sa famille.
Lors de leur garde à vue et à l'audience, les cinq individus ont expliqué qu'ils avaient été recrutés sur Telegram, par le biais d'un groupe de discussion prénommé "Un point et une tête de ninja". On leur a proposé de faire "un coup" contre de l'argent. L'un se serait vu proposer 2 500 euros, un autre 5 000 euros. Pour l'heure, l'identité des commanditaires reste un mystère. Il est simplement précisé que le téléphone de l'un d'eux était localisé près de la maison d'arrêt de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Le conducteur de la Citroën regrette d'avoir été "envoyé au casse-pipe". Un autre assure qu'ils n'étaient que de simples pions.
Parmi les suspects se trouve un agent de sécurité du château de Versailles. "Criblé de dettes", il s'est laissé tenter par la proposition aurait-il expliqué. Mais selon lui, il ne savait pas ce qu'ils devaient exactement faire. "Mais je savais qu'on devait prendre quelque chose à quelqu'un", aurait-il ajouté. Ce quelqu'un, ils ignoraient qu'il s'agissait de Nikos Aliagas. Ils auraient simplement été prévenus peu de temps avant que la victime était "riche et célèbre". Les autres informations dont ils auraient disposé ? "Une photo sur Google Maps, le nombre de personnes qu'il y avait (une femme, un mari et un enfant). Il y avait de l'espèce ou des montre je ne sais pas", aurait confié l'agent de sécurité. Un autre aurait parlé de présence de lingots d'or avant de se rétracter.
Lors de la garde à vue, toujours selon le Parisien, l'un des jeunes hommes a expliqué qu'ils avaient pour ordre de ne pas commettre de violences. Le gros scotch et les Serflex auraient été pris "au cas où, s'il y avait un problème". Après avoir tous pénétré dans la résidence de Nikos Aliagas, ils auraient été surpris par le bruit du système de télésurveillance de la maison, car les commanditaires leur avaient assuré qu'elle ne fonctionnerait pas. C'est à ce moment-là qu'ils auraient pris la fuite.
Hasard ou non, quatre jours plus tôt, la porte d'entrée de l'immeuble du Xe arrondissement dans lequel Nikos Aliagas a ses bureaux avait été forcée en pleine nuit par trois individus. Ils seraient repartis sans avoir réussi à ouvrir la porte. Une plainte a été déposée.