C'est la star que tout le monde veut voir à Roland-Garros cette année. Depuis l'annonce du forfait de Rafael Nadal, seulement quelques jours avant le début du tournoi, Novak Djokovic est devenu l'immense favori de cette édition 2023 du Grand Chelem parisien. En compagnie du jeune Espagnol Carlos Alcaraz, le Serbe de 36 ans est le tennisman que tout le monde a envie de voir cette année et leur duel prévu pour les demi-finales de la compétition devrait nous offrir l'un des matchs de l'année.
Arrivé dans une petite forme cette année, Novak Djokovic va rencontrer son adversaire le plus coriace ce vendredi 2 juin, puisqu'il s'agit d'Alejandro Davidovich Fokina, tête de série numéro 29. Jusqu'ici, le mari de Jelena a réussi une très belle entrée en matière, néanmoins marquée par son message politique en direction de la Serbie et du Kosovo et qui a déclenché une vive polémique. Lors de son dernier match, c'est un autre élément qui a intrigué les spectateurs lorsque celui que l'on surnomme le Djoker a retiré son tee-shirt. On a pu apercevoir un petit patch métallique collé avec un morceau de scotch sur le torse du sportif. Un petit gadget qui a évidemment fait réagir les journalistes en conférence de presse d'après-match et lorsqu'on lui a demandé de quoi il s'agissait, la réponse du Serbe a quelque peu surpris l'assistance : "J'aime beaucoup Iron Man et je veux lui ressembler."
Une petite blague de la part de Novak Djokovic, avant une réponse plus sérieuse. Le père de deux garçons a expliqué que son équipe avait "mis au point un système de nanotechnologie" lui permettant d'améliorer ses performances. Après quelques heures de recherche, on a finalement eu le fin mot de l'histoire. Il s'agit en fait d'un patch de la marque TaoPatch, fondée par le docteur italien Fabio Fontana et qui, selon ses créateurs, enverrait "130 signaux thérapeutiques vers le corps et comprend deux couches de nanocristaux". D'une valeur de 300 euros, le petit gadget est censé améliorer les performances physiques du joueur, mais ne relâcherait aucune substance chimique et ne serait pas considéré comme un produit dopant, si l'on en croit les fondateurs.
Venu à Roland-Garros avec ce nouveau gadget assez intriguant, Novak Djokovic continue d'explorer les médecines alternatives.