L'Open d'Australie n'a pas encore commencé, mais l'on ne parle déjà plus que de ça dans le monde du tennis. Le Grand Chelem qui se tient tous les ans en début d'année doit démarrer d'ici deux semaines, mais la crise sanitaire actuelle rend les choses très compliquées. Si les organisateurs du tournoi ordonnent à tous les participants d'être vaccinés pour participer, un seul joueur a eu le droit à une exemption médicale, Novak Djokovic. Le numéro un mondial, ultra favori et déjà vainqueur à neuf reprises du tournoi australien a bénéficié à la surprise générale de cette exemption, lui que l'on sait rétif à la vaccination, et ce n'est d'ailleurs pas le seul tennisman.
Une situation qui a beaucoup fait jaser lorsque le mari de Jelena a publié sur son compte Instagram la nouvelle. Depuis, le gouvernement australien a décidé de s'en mêler et le premier ministre en personne, Scott Morrison, s'est voulu très clair. "S'il n'est pas vacciné, il devra apporter une preuve acceptable qu'il ne peut pas l'être pour des raisons médicales afin de pouvoir voyager dans les mêmes conditions que les personnes vaccinées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse rapportée par SBS.
Si cette preuve n'est pas suffisante, il sera traité comme tous les autres
Très clair sur ses intentions, le premier ministre ne veut faire aucune faveur à Novak Djokovic. "Si cette preuve n'est pas suffisante, il sera traité comme tous les autres (ndlr, non-vaccinés)", ajoute-t-il avant d'affirmer que si cela s'avère être le cas, le tennisman serbe de 34 ans serait "renvoyé chez lui par le premier avion".
L'exemption médicale accordée par les organisateurs de l'Open d'Australie fait donc beaucoup jaser en Australie et la presse s'en est donnée à coeur joie ces dernières heures. Alors qu'il doit arriver sur l'île dans les prochaines heures, Novak Djokovic va devoir fournir une preuve en béton pour pouvoir participer au tournoi du Grand Chelem australien.