Réactualisation : Selon Le Parisien, le maître d'hôtel de 26 ans, en arrêt maladie, arrêté jeudi 7 novembre en plein deal de cocaïne et passé facilement aux aveux, a été condamné : il a écopé d'une peine aménageable ce samedi 9 novembre lors d'une procédure dite du plaider-coupable. Il va faire un an de prison pour transport, détention, acquisition, offre ou cession de stupéfiants, a annoncé le parquet de Paris. "La moitié de cette peine correspond à du sursis. La partie ferme est aménageable en détention à domicile avec un bracelet électronique. Le jeune homme de 26 ans a également écopé de 3 000 euros d'amende", souligne le quotidien.
Un jeune homme de 26 ans, qui occupe la fonction de maître d'hôtel à Matignon, a été interpellé ce jeudi soir vers 22h45, rapporte Le Parisien ce 8 novembre. Il a été placé en garde à vue à Paris, dans les locaux de la Brigade des stupéfiants. Que lui est-il reproché ? Alors qu'il se trouvait rue des Petites-Écuries, dans le 9e arrondissement de la capitale, "l'équipage de brigade anticriminalité qui l'a contrôlé a découvert dans le coffre de son scooter 28 bonbonnes de cocaïne, soit l'équivalent de 51 g. Ce qui correspond à un prix de revente estimé à environ 3 300 euros. Les policiers ont également trouvé sur lui la somme de 1 400 euros."
Originaire de Thiais (Val-de-Marne), le jeune homme a assuré être majordome auprès de Michel Barnier, le Premier ministre. "Une information vite confirmée puisque lors de la perquisition les enquêteurs ont mis la main sur le badge d'accréditation à Matignon." Le Parisien précise également qu'il "s'occuperait plus précisément de la gestion des repas". Et "d'après une autre source proche de l'enquête, le jeune homme, qui occupait auparavant la fonction de maître d'hôtel dans un grand restaurant parisien, est entré il y a quelques années à Matignon alors qu'Édouard Philippe était en fonction."
Mais si Michel Barnier ne l'a encore jamais aperçu, c'est normal. Car "depuis quelque temps, le jeune homme était en arrêt maladie depuis le 16 mars 2023. Un congé qui est même passé sous le statut de 'grave maladie' depuis décembre dernier et renouvelé jusqu'en mai 2025." Et si cette affaire "a été confiée par le parquet de Paris à la brigade des stupéfiants, le service spécialisé de la police judiciaire", et non pas gérée "par le commissariat local", comme cela aurait dû être le cas, c'est justement "en raison du profil singulier" de cet individu.
"Selon nos informations, il n'était pas prévu, ce vendredi après-midi, qu'une perquisition soit réalisée à Matignon où le mis en cause doit disposer d'un espace personnel", concluent nos confrères, qui ont également souligné que cette affaire intervient "au moment même où le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et son homologue de la justice Didier Migaud détaillaient ce vendredi midi à Marseille (Bouches-du-Rhône) le nouveau plan de lutte du gouvernement contre le narcotrafic." Un timing effectivement assez délicat...