Ornella Muti© Abaca
La superbe Ornella Muti, 55 ans, était présente le 18 janvier 2011 à la conférence de presse qui dévoilait la programmation des théâtres parisiens privés, au théâtre Mogador. La comédienne, de son vrai nom Francesca Romana Rivelli, a assisté à l'événement aux côtés de Noémie Elbaz et Davy Sardou car elle fera prochainement ses premiers pas de comédienne en France dans un spectacle baptisé Le juif et écrit par Gianni Clementi.
Selon Les Confidentiels du Figaro, celle qui a été élue "Plus belle femme du monde" en 1994 et a tourné dans Les Bronzés 3 en 2006, incarnera une bourgeoise sur le point d'être ruinée. Voici le résumé détaillé annoncé par le site internet Théâtresprivés.com :
"Dans les années 40, avec l'entrée en vigueur des lois sur la discrimination raciale promulguées par le régime fasciste, de nombreux Juifs présageant un sort incertain, avaient pensé à mettre à l'abri leurs richesses d'une probable expropriation, en les mettant au nom d'un homme de paille de confiance de race aryenne. Marcello Consalvi, obscure comptable de l'époque, est l'un de ces heureux bénéficiaires; son patron, en effet, a mis à son nom toutes ses propriétés. Avec sa femme Immacolata, il est ainsi devenu le propriétaire d'un immeuble et de quelques boutiques, dont il jouit du fruit depuis 1943, date de la rafle du ghetto de Rome. Le riche couple, qui vit désormais dans l'aisance et dans un magnifique appartement, voit sa propre existence bourgeoise soudain menacée par un événement aussi redouté que prévu: quelqu'un, treize ans plus tard, frappe à leur porte, peut-être pour réclamer biens et propriété, et alors seulement, les deux se retrouvent face à la noirceur de leur âme. C'est ainsi qu'ils décident de ne pas ouvrir, de se barricader dans la maison et de prendre le temps de trouver une solution qui leur permette de ne pas tout perdre et revenir à une vie misérable désormais oubliée. Immacolata - par le passé pauvre souffre-douleur sans rêves, travaillant dur tous les jour pour survivre - s'effondre, la culpabilité explose, et la peur prend place, la terreur qui fait ressortir toute sa bassesse, mais au fond, également la tendresse des déshérités. Dès lors, les rebondissements se succèdent jusqu'à un final digne d'un véritable noir cinématographique."
La première représentation de la pièce, mise en scène par Enrico Maria Lamanna et jouée à l'Espace Pierre Cardin, se tiendra le 2 mai 2011. A vos agendas !
L.R
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