Patrick Bruel sait tout faire. Ou presque. Chanteur à succès, acteur prolifique au talent reconnu, il est également un joueur de poker au succès indéniable.
Entre un tournage de cinéma, un enregistrement studio et... une partie de poker, le magazine L'Optimum a réussi à accrocher la star qui récemment jouait les parrains au 36 Quai des Orfèvres pour un prix policier très particulier.
Et bien évidemment, il a été question de poker. Car le poker, Patrick Bruel y est accro. Pas au point d'en être dépendant. Bien au contraire. L'homme âgé de 52 ans n'a jamais été tenté d'en faire son métier, de ne vivre que pour le poker : "J'aime l'idée d'être joueur à plein temps : jouer avec ses enfants, jouer à la comédie, de la guitare, du piano... Jouer avec la vie."
Le poker, Patrick Bruel l'a découvert au lycée avant de s'y consacrer plus sérieusement à l'université "pour arrondir les fins de mois". Malgré le succès, en musique et au cinéma, Patrick Bruel continue à jouer à ce hobby. C'est en 1994 qu'a lieu le tournant, lorsqu'il est à Las Vegas pour une séance de photos. Il s'assied alors à une table et est pris par le virus. Petit à petit, il participe à des tournois, d'abord mineurs, puis majeurs, avant de décrocher en 1998 le titre de champion du monde avec un joli gain de 224 000 dollars à la clé. "Entendre 'Patrick Bruel', world champion of poker', c'est quelque chose... Et ça, quelques mois avant la Coupe du Monde de foot ! Je me demandais comment j'allais l'annoncer en France, où le poker était sulfureux, et m'inquiétais un peu pour mon image..." confie-t-il ainsi.
Patrick Bruel, que l'on peut retrouver dans un livre entretien plein de surprises aux éditions Plon, a su surfer sur le succès grandissant de cette discipline. Résultat, un site de poker créé, une émission sur Canal +, des pouvoirs publics qui font appel à lui pour réguler les jeux d'argent et une carrière dans le poker qui continue de plus belle. Un hobby qui, à ce jour, lui a rapporté plus d'un million de dollars de gains !
Mais attention. Patrick Bruel reste prudent sur l'addiction que peut provoquer ce jeu : "Il ne faut pas tout mélanger. Le poker est un jeu, un hobby pour 95% des gens. Si vous décidez que c'est une perspective de vie, il faut alors s'en donner les moyens : c'est très dur d'être professionnel de poker."
Très apprécié de Johnny Hallyday, qui pourrait bien faire appel à lui pour son prochain album après son concert évènement de la Tour Eiffel, Patrick Bruel espère durer aussi longtemps que ses aînés, à l'instar d'un Charles Aznavour dont il se dit admiratif : "Je viens de voir Aznavour à l'Olympia, il a 87 ans, il se fait plaisir et fait plaisir. Il faut rester cohérent avec soi-même en espérant que ça coïncide avec les envies du public."
L'entretien complet est à retrouver dans L'Optimum, actuellement en kiosque