Aujourd'hui âgé de 63 ans, Patrick Bruel est un artiste accompli de la scène française et dispose d'une vaste discographie dont peu d'artistes peuvent se vanter. Il a également un sacré vécu et il en faut donc beaucoup pour l'impressionner. Seulement, dans le magazine Gala du jeudi 17 novembre dernier, l'artiste s'est confié sur un traumatisme qui est resté gravé en lui.
Il faut bien reconnaître que ce lourd souvenir qu'il ne peut ôter de sa mémoire est une expérience choquante pour quiconque y assiste : la mort d'un homme devant ses yeux, alors qu'il n'était encore qu'un jeune adolescent. Une expérience que le chanteur français a décidé de raconter à travers une chanson de son dernier album nommé Encore une fois, paru le 18 novembre dernier et qui est le onzième disque de sa longue carrière.
Une expérience horrible
Troisième piste de son dernier projet, La chance de pas... évoque une amie toxicomane. "Je m'y adresse à une copine qui est tombée dans la drogue. Je ne porte pas de jugement sur ceux qui consomment, mais je suis moins indulgent pour ceux qui entraînent et fournissent", explique-t-il tout d'abord. Il précise avoir "juste eu de la chance de ne pas y toucher lorsqu'il était lycéen, étudiant, lors de ses années à New York, ou encore dans le monde du show-business".
À l'occasion, de cette sortie, Patrick Bruel a donc décidé de narrer cette malencontreuse anecdote. "À 17 ans, au lycée, j'ai vu quelqu'un en mourir sous mes yeux ! Une expérience horrible", raconte-t-il, précisant que s'il n'est jamais tombé dans ce genre de vice, c'est "certainement" grâce à son "éducation" et à "la peur" que lui procure la consommation des produits stupéfiants.
À propos de son album, il avance s'être nourri de son avis nuancé sur la société actuelle. "J'en ai écrit la moitié en 2018, et je n'arrivais pas à la terminer. J'ai écrit les dernières phrases au tout dernier moment", dit-il, évoquant à titre d'exemple les régressions sociales aux États-Unis, mais aussi l'écologie. "Je trouve la prise de conscience environnementale de la part de la jeunesse, extraordinaire, très touchante, dans ses excès comme dans ses convictions", conclut-il.