Patrick Hernandez est sans doute l'un des artistes les plus en forme de sa génération. À 74 ans, l'interprète de Born to Be Alive est devenu culte grâce à sa chanson mais en grande partie aussi grâce à l'allure qu'il affiche, canne à la main, quand il interprète le morceau. Mais cet objet devenu incontournable cache désormais une plus triste réalité.
Les fans de Patrick Hernandez vont avoir le bonheur de retrouver leur artiste favori dans le film Stars 80 diffusé sur TMC ce dimanche 1er octobre. Le chanteur de 74 ans incarne son propre rôle dans la comédie, l'histoire de deux associés dont le but est de faire remonter sur scène toutes les grandes stars des années 1980. Patrick Hernandez en fait partie grâce à son tube Born to Be Alive, un incontournable qui a fait sa renommée et qui lui rapporte encore de l'argent aujourd'hui. Cette chanson, Patrick Hernandez l'interprète toujours lors de la tournée des Zéniths des stars des années 1980 justement, dont il se démarque grâce à sa tenue faite d'un chapeau et d'une canne devenue célèbre, qu'il tient toujours à la main. Mais si cette dernière n'était que décorative au départ, elle est devenue bien utile à l'artiste par la suite.
Dans le magazine Variation sorti en avril 2023, Patrick Hernandez révélait qu'il n'a plus la santé de fer qu'il avait avant. Si les pépins de santé sont plus fréquents passé un certain âge, lui est touché par une maladie bien particulière comme il l'a fait savoir dans son interview au magazine Variation : la "polyarthrite rhumatoïde". Cette maladie articulaire et inflammatoire se manifeste par épisodes et attaque les articulations, entraînant leurs destructions si elle n'est pas traitée. Un diagnostic certes embêtant mais qui ne l'handicape pas pour autant et heureusement !
Patrick Hernandez sans sa canne, ce ne serait pas Patrick Hernandez. Cette longue tige en bois a fait la renommée de l'artiste. Lui-même le dit : "Elle reste indissociable de la chanson", expliquait-il. Un "duo" dont la rencontre a été le fruit du plus grand des hasards (et d'un porte-monnaie peu fourni) : "Un jour, en me promenant aux Puces à Paris, j'ai acheté une canne, un chapeau... Quand est arrivée première télé, je n'avais pas grand-chose à me mettre et encore moins de fric ! Donc on a fait avec, et j'ai donc mis mes achats des puces. Et c'est devenu une sorte de prolongation de la chanson." Un investissement plus que rentable !