Interné d'office à la suite à une énième rechute alcoolique en octobre dernier, Paul Gascoigne va mieux. La légende du ballon rond britannique s'astreint désormais à un régime diététique très strict ainsi qu'à des exercices physiques intensifs. Résultat, sa transformation est spectaculaire, même si la légende sait qu'un seul verre lui serait fatal.
Installé dans le Doorset, à Sandbanks du côté de Pool, Gazza était interné début octobre après un nouveau dérapage alcoolisé. Trois jours de soins intensifs et de traitements psychologiques ont visiblement aidé la star qui lutte depuis des décennies contre ses démons. Dans les colonnes du Sun, il explique comment les médecins l'ont prévenu que "la binouze allait le tuer".
"Je sais que c'est la vérité. Mais tant que je reste comme je suis maintenant et que j'apprécie la vie, ça ira. J'ai fait des tests sur tout : foie, reins et coeur. Et tout va bien. J'ai eu beaucoup de chance avec mon foie. Tout va bien tant que je ne prends pas une canette", raconte l'ancien joueur de Tottenham qui désormais prie tous les matins et s'astreint à faire 800 pompes, abdominaux et squats quotidiennement. Des exercices qui ont visiblement fonctionné, à en croire l'apparition de l'ancien international anglais lors d'une session shopping il y a peu. Sur les photos du DailyMail, on voit un Paul Gascoigne au physique retrouvé, souriant et avec quelques kilos en plus, bien loin de l'image de vieillard tremblotant, amaigri et totalement perdu qu'il renvoyait cet été après une énième nuit passée à boire. Lucide, Paul Gascoigne confie au Sun : "Le seul qui peut me sauver, c'est moi."
Dans son combat au jour le jour contre l'alcool, Gazza peut compter sur le soutien d'une amie proche qui serait d'ailleurs plus qu'une amie selon la presse d'outre-Manche, Mandy Thomas. Âgée de 44 ans, cette mère de famille passe le plus clair de son temps libre auprès de l'ancienne gloire. Lors de son internement, c'est elle qui était à ses côtés. C'est elle encore qui lui a tenu compagnie les jours suivants et l'accompagnait sur la plage pour de longues sorties en bord de mer.
Autre soutien inattendu, celui d'Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, le plus grand rival des Spurs de Tottenham. Toujours dans son interview, Paul Gascoigne raconte comment l'entraîneur français a payé de sa poche plus de 35 000 euros pour son traitement, quand le club d'Arsenal a déboursé 28 000 euros pour lui offrir une opération de la hanche. Un geste inattendu et surprenant que la légende n'oubliera pas.