À l'approche des Jeux olympiques de Sotchi qui se tiendront du 7 au 22 février en Russie, l'équipe de France voit peu à peu ses leaders rester sur le carreau... Après le forfait de Marion Rolland et celui de Tessa Worley, nouveau coup dur ce week-end avec la terrible chute de Paul-Henri De Le Rue, l'une des chances de médailles en snowboard.
Médaillé de bronze lors des JO de Turin en 2006 en snowboardcross, le jeune homme de 29 ans a chuté le 12 janvier dernier lors de la dernière manche de Coupe du monde en Andorre à la suite d'une collision avec un concurrent italien qui venait de faire une faute. "Il est retombé d'assez haut, sur le dos et la tête. On a compris que ce serait sérieux", raconte dans L'Équipe son entraîneur Nicolas Conte.
Paul-Henri De Le Rue est immédiatement évacué vers l'hôpital d'Andorre-la-Vieille "dans un état d'agitation extrême, saisi de spasmes violents", écrit le quotidien sportif, le jeune homme ne se souvenant plus de son nom. Les médecins diagnostiquent un traumatisme crânien et ordonnent son transfert à l'hôpital Purpan à Toulouse en neurochirurgie. Son entraîneur explique que le snowboarder a été intubé et qu'un scanner a été effectué. Au final, les médecins découvrent une fracture du plancher orbital mais heureusement, pas de trace d'hémorragie. "La chose qui nous inquiète, c'est son agitation. Mais on n'est pas avec lui", ajoute Nicolas Conte dans L'Équipe. Bonne nouvelle ce matin, le snowboarder s'est réveillé et s'exprimait normalement, lui qui n'avait pas été plongé dans le coma contrairement à Michael Schumacher, victime d'une grave chute et d'un traumatisme crânien lors d'une sortie à ski du côté de Méribel. De quoi rassurer son épouse qui l'avait rejoint le soir même depuis le village pyrénéen d'Aulon.