Briac et Fabrice ont été éliminés de l'émission Pékin Express 2019 le 29 août 2019. C'est en larmes que les redoutables challengers ont fait leurs adieux. Lors d'une interview accordée à Purepeople.com, le célèbre binôme a fait des confidences sur son aventure et sa belle relation.
On ne peut pas dire que la Colombie vous a réussi...
Briac : La Colombie... j'avais trop hâte d'y aller et maintenant je n'ai plus envie d'y retourner. Je suis dégoûté. C'était une étape galère de A à Z. Il y a eu des attentes inutiles, on a pris de mauvaises décisions, attendu des voitures des heures et il y a eu l'étape finale de m*****...
Pourtant, une conductrice a pris de sacrés risques pour vous faire gagner, notamment en négociant pour vous une voiture alors qu'elle était en train de conduire. C'est une scène digne de "Fast & Furious" ?
Briac : Cette scène était bien rigolote, mais au début, elle nous a fait pédaler dans la semoule quand même [la conductrice n'avait pas de monnaie pour payer le péage, ce qui a tout compliqué, NDLR]. On aurait dû descendre du véhicule.
Fabrice : On aurait vraiment dû descendre... Pékin Express, ce n'est pas que de la chance : il faut aussi prendre les bonnes décisions au bon moment. On a été moins bons et on l'a payé cash. On s'est ramolli au moment où on ne devait pas se ramollir. C'est ça, le problème.
Évoquons à présent le duel final. Briac, vous êtes en tête lors de l'auto-stop, mais votre chauffeur vous dépose au mauvais endroit. Comment réagit-on à ça ?
Briac : Je l'aurais tué ! J'ai vraiment tout eu dans ce duel final. Il y a même un conducteur qui s'est arrêté pour acheter à manger pour des personnes dans le bus. Je suis vénère d'avoir perdu comme ça et je m'en suis voulu. Je savais que j'avais la capacité de gagner ce duel final, ce qui rend les choses encore plus dures. En fait, j'ai l'impression que la malchance qu'on a eue tout au long de l'étape, on l'a eue aussi sur le duel final. J'ai aussi l'impression d'être parti contre ma volonté, qu'on ne m'a pas vraiment laissé la chance de me battre.
Fabrice, qu'est-ce que vous vous êtes dit en voyant Thomas arriver avant Briac ?
Fabrice : Pour moi, l'attente était interminable. Je croyais en Briac, mais je sais aussi que s'il y a un grain de sable dans le maillon, c'est foutu. C'était terrible de l'attendre sur cette place. J'ai une image qui me reste en tête, celle où Thomas [le frère bûcheron, leur adversaire, NDLR] arrive avec une voiture pourrie. Il est fier et il l'exprime par le cri. Il prend Angélique [leur handicap, NDLR], il court, rejoint son frère et pousse des cris. Ce sont deux taureaux qui expriment tout ce qu'il faut exprimer. Pour moi, là, tout s'écroule. On a un peu l'impression qu'avec toute cette malchance, on nous a jeté un mauvais sort.
À l'annonce de votre élimination, vous n'arrivez pas à retenir vos larmes, même Stéphane Rotenberg est ému. Comment expliquez-vous cette émotion ?
Fabrice : Je n'ai jamais vu Stéphane Rotenberg comme ça. Il était très ému, il avait même du mal à trouver ses mots. Il était submergé par l'émotion. Vous savez, c'est impressionnant, un duel final ! Tout le monde attend, la régie, les cadreurs... et puis d'un coup, ça s'excite... et là, je vois que ce n'est pas mon petit Briac qui arrive et c'est le couperet pour tout le monde et pas que pour Stéphane. Tu sens qu'il y a une grosse émotion de nous voir partir. Moi, je pleure parce que je suis un sensible, je fume d'ailleurs trois cigarettes d'affilée à ce moment-là.
Quelle est votre relation aujourd'hui ? Quelle autre aventure pourriez-vous faire ensemble ?
Briac : Fabrice est un grand ami et je sais que je pourrai toujours compter sur lui. Tout ce que l'on veut aujourd'hui, c'est repartir. Je ne peux pas rester là-dessus, il me faut une revanche. Il faut que la production nous rappelle !
Fabrice : On s'appelle souvent. Moi, je partirai avec Briac, car partir sans lui, ce n'est pas possible. C'est mon binôme et il fonctionne. On est resté sur une note d'inachevé.
Qu'avez-vous fait le soir même de votre élimination, une fois à l'hôtel ?
Briac : Tu attends, tu n'arrives pas à dormir, tu pleures et tu fumes des clopes.
Fabrice : On essaie de ne pas trop parler de tout ça. Je sens que Briac a besoin d'extérioriser, il analyse toute la course : "si j'avais fait ci ou ça"... Je lui ai dit d'arrêter, car ce qui est fait est fait, mais il était si embêté par rapport à moi. Je lui ai dit d'arrêter pour ne pas qu'il fasse d'ulcère.
Comment vivez-vous votre nouvelle notoriété ?
Briac : Ça va. Les gens sont plutôt cool. Je prends des selfies, ça me fait plaisir, et ceux qui ne sont pas cool, je les envoie chier aussi, ça fait plaisir.
Fabrice : Depuis le troisième prime, c'est impressionnant. Moi, je me suis un peu éloigné de tout ça, car je suis aussi bien sur mon vélo ou en promenade avec mon chien qu'en courses chez la boulangère à 8h et rentré à midi en ayant eu besoin de rabâcher dix fois la même chose. Du coup, je me suis un peu exilé dans un petit village loin de chez moi et je vais attendre que ça passe.
Revenons à l'épisode et à la scène où Kleofina et Julia vous rejoignent dans la piscine. Briac, est-ce que cette séquence vous a valu une scène de ménage avec votre compagne ?
Briac : Non, pas du tout, je l'avais prévenue. Quant aux phrases que j'ai dites [Briac a notamment déclaré : "C'est toujours plus facile de s'entendre avec des belles filles qu'avec des thons", NDLR], c'était pour rigoler. C'était plus pour taquiner pour faire rire plutôt qu'autre chose, il n'y avait rien de méchant.
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