Le 3 février 2003, la starlette Lana Clarkson était retrouvée morte, tuée par arme à feu, au domicile du producteur star Phil Spector, inventeur de la technique du mur du son, précurseur des girlsband (il fut notamment marié à Veronica Bennett, Ronnie des Ronettes) et complice de grands accomplissements - avec le couple Turner, les Beatles (dont il produisit Let it be), etc.
Ce fait divers mit en branle l'une des intrigues judiciaires les plus incertaines de ces dernières années : Spector avait indiqué qu'il s'agissait d'un "suicide accidentel", l'actrice de série B ayant "embrassé le pistolet". Mais des femmes ayant fréquenté Spector avaient déclaré qu'il avait tenté de les retenir sous la menace d'une arme à feu - témoignages que la défense échoua à faire annuler et qui firent écho à des troubles bipolaires que Spector avait confessé dans une interview deux mois avant les faits.
Accusé d'homicide au second degré, Phil Spector était passé en jugement en 2007. Entre multiples changements de défense et rebondissements en cour (jury ne parvenant pas à l'unanimité), les débats s'étaient soldés par... un vice de procédure.
Le second procès s'était ouvert en octobre 2008 : en mai 2009, Phil Spector, alors âgé de 69 ans, qui avait épousé entre-temps (en 2006) la jeune Rachelle Short (décidée à prouver son innocence), était finalement condamné à 19 ans de réclusion - sans possibilité de libération conditionnelle.
Pourtant, ses avocats viennent de déposer un recours de procès en révision, selon Le Figaro. "Ils invoquent une erreur judiciaire et un jugement entaché d'erreurs et de manquements de procédure", précise le quotidien... Stop ou encore ?