Il n'a pas sa langue dans sa poche. Personnage déjanté, Philippe Candeloro use souvent de l'humour pour affronter critiques ou commentaires blessants. Nouvelle preuve avec le rendez-vous hebdomadaire de Paul Wermus dans VSD, À couteaux tirés.
Invité dans le cadre de la promotion de son livre Pic à glace – roman policier publié aux éditions Archipel qu'il a écrit avec la collaboration du romancier Serge Filippini et qu'il envisage d'adapter en série télé –, Philippe Candeloro se soumet au "Ce que vous n'avez jamais osé dire". Le patineur de 44 ans choisi d'évoquer une anecdote remontant à son enfance, en lien avec sa pratique précoce du sport de glace. Il n'a que 7 ans quand son aisance sur les patins est repérée par un entraîneur de Colombes (Hauts-de-Seine), où il vit avec ses parents, Luigi et Marie-Thérèse, sa soeur Marinelle et ses deux frères, Alain et Laurent. "Quand j'étais petit, on me traitait de tapette parce que je faisais du patinage, considéré comme un sport de gonzesse", révèle-t-il, avant d'enchaîner avec une pointe d'humour, comme il sait si bien le faire : "J'aurais dû faire du hockey !"
Invité à répondre à "ceux qui lui reprochent son avarice", Philippe Candeloro n'a pas honte de répondre : "Je suis économe. Un jour, tout peut s'arrêter." Il est issu d'un milieu modeste, sa maman était chef-comptable et son papa maçon.
Lors d'une récente interview accordée à Voici en octobre dernier, Philippe Candeloro avait évoqué avec tout autant de franchise son patrimoine financier. "J'ai de quoi vivre deux ou trois ans. Pas plus, confie-t-il. Avec tout ce que le gouvernement te taxe, c'est de la folie ! Tu te saignes toute ta vie et on te prend tout. Le social, aider les gens, c'est bien, mais moi, si demain j'ai besoin d'aide, on ne me donnera rien. Alors je bosse, je ne compte que sur moi", avait-il déclaré.