C'est une terrible épreuve qui est désormais derrière elle. Le 22 juin 2023, Laurie Delhostal annonçait fièrement la fin des traitements intensifs pour battre son cancer du sein. Après 8 mois de combat, 13 cures de chimiothérapie, une opération, trois passages au bloc et 33 séances de radiothérapie, elle affirmait, finalement, pouvoir profiter de la vie comme elle le méritait. Soulagée à l'idée de ne plus penser à la maladie, la journaliste de 43 ans a cependant expliqué qu'elle ne pouvait s'empêcher de voir quelques différences, désormais, et notamment au niveau de sa chevelure.
La souffrance c'est de les perdre, de se retrouver avec des poignées dans les mains
Sur son compte Instagram, Laurie Delhostal a partagé plusieurs photographies qui montrent son évolution capillaire, de la naissance à aujourd'hui, en passant par la case cancer. "C'est à ça qu'on les reconnaît les cancéreux : ils n'ont plus de cheveux. Et puis y'a la phrase qu'on leur répète le plus : 'C'est pas grave, ça va repousser'. Si on nous le répète autant, c'est parce que ça se voit, mais aussi parce qu'on essaie de parler de nos cheveux, de la souffrance que c'est de les perdre, de se retrouver avec des poignées dans les mains, dans la douche, partout...C'est peu entendable de focaliser là-dessus quand on est malade, mais la vérité c'est que c'est une vraie souffrance d'avoir une tête étrange et de ne plus se ressembler, admet-elle. Et d'entendre 'Ils vont repousser plus beaux et plus vigoureux c'est sûr'. Pardon mais mes cheveux étaient beaux et vigoureux. Maintenant ils sont juste bizarres. Pas de la même couleur par exemple."
Essais de perruques plus ou moins chères, séances de chimiothérapie, mèches qui repoussent... Laurie Delhostal a dévoilé chaque détail sur les réseaux sociaux, comme elle l'a toujours fait pendant son combat contre la maladie. Elle a d'ailleurs reçu le soutien d'une célèbre consoeur, Virgilia Hess, qui avait annoncé être atteinte d'un cancer du sein alors qu'elle était enceinte. "Je crois que la phrase 'Ca repousse t'inquiètes' ou 'C'est que des poils' ou encore 'Ils vont être encore plus beaux tu verras' ce sont les pires phrases, ajoute cette dernière en commentaire. Ah non, y'a aussi 'T'inquiètes le cancer du sein ça se soigne bien'. En plus des cheveux on peut aussi parler de la perte des cils et sourcils, notre tumeur qui nous vaut un sein en moins, on peut parler des aphtes horribles dans la gorge et la bouche qui empêchent de s'alimenter, des douleurs musculaires et oedèmes, de la peau ultra sèche, des yeux défoncés, des nausées et vomissements sans cesse... Mais à part ça , oui 'Ca se soigne bien, le cancer du sein' hein..."