Au mois de mai 2018, Pierre Bellemare a tiré sa révérence à l'âge de 88 ans à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. L'écrivain, homme de radio, conteur mais aussi animateur et producteur était affaibli depuis plusieurs années, la faute à plusieurs AVC survenus qui ont fini par le contraindre à se déplacer avec une canne et qui lui avait même ôté une partie de la vision. Au moment de sa mort, Pierre Bellemare laissait alors derrière lui ses enfants Pierre et Françoise, nés de son premier mariage avec Micheline (décédée en 2013), et Maria-Pia, issue de sa seconde union avec Roselyne.
Invité de Chez Jordan (C8), Pierre Dhostel est justement revenu sur la triste disparition de son père. Et alors que l'animateur Jordan de Luxe s'imaginait que Pierre Bellemare avait perdu sa lutte contre Alzheimer, il a rétablit la vérité sur les causes de son décès. "Ce qu'il avait c'est qu'il faisait des petits AVC successifs. Ça a été très dur pour lui", a confié la figure de M6 Boutique. Et de se souvenir d'un épisode dramatique en particulier : "Il y a un AVC qu'il a fait lorsqu'il était tout seul à Paris. Il habitait à l'hôtel à ce moment-là, et dans sa salle de bain, il a fait un AVC et la tête a tapé le lavabo. Donc il a été inconscient par terre, une blessure quand même énorme à la tête et quand il s'est réveillé, il ne pouvait pas se relever, parce qu'il était trop lourd papa. Et ça, ça lui a fait très mal, ça l'a fait vieillir beaucoup".
Ca abîme le cerveau...
Après cela, Pierre Bellemare est allé de mal en pis. "Ensuite, il a fait des petits AVC, des petites choses où, d'un coup, vous perdez connaissance. Vous revenez, mais vous perdez connaissance et ainsi de suite et ainsi de suite. Donc je pense que ça abîme le cerveau, au bout d'un moment, et il avait des petites pertes de mémoire, des choses comme ça", a rapporté Pierre Dhostel. Ce dernier se console aujourd'hui avec l'idée que son célèbre papa n'a cependant pas eu le temps de souffrir. "Mais c'est allé très vite, août 2017 et mai 2018, en huit mois. Donc voilà, je pense qu'il n'a pas souffert", a-t-il estimé, rappelant qu'il avait "eu une vie exceptionnelle" et que, "jusqu'à la fin, il a été passionné par ses histoires".