On pouvait attendre son oncle le prince Albert, on pouvait difficilement espérer sa ravissante amoureuse Beatrice Borromeo... Mais contre toute attente, la superbe aristocrate italienne de 27 ans était bel et bien là, dimanche soir sur le port Hercule à Monaco, sur la ligne de départ du 16e Rallye Monte-Carlo historique, pour étreindre avec effusion son compagnon Pierre Casiraghi, qui prenait pour la première fois la route de cette épreuve automobile mettant à l'honneur des bolides vintage.
Parmi les quelque 104 équipages qui se sont élancés de la principauté le 27 janvier 2013 au volant de voitures mythiques pour rallier le 1er février le quai Albert Ier, le fils cadet de la princesse Caroline de Hanovre découvre ce rendez-vous spectaculaire mêlant collection et compétition au volant d'une Renault R5 Alpine aux couleurs de la principauté. Vite rentré du Forum économique de Davos pour mener en solo sur le Rocher les célébrations de Sainte-Dévote dans la soirée du 26 et dans la matinée du 27 janvier, le prince Albert II de Monaco était présent pour apporter son soutien à son neveu de 25 ans. L'ambiance au village départ semblait très chaleureuse, et le souverain monégasque particulièrement ravi et excité de voir Pierre en lice, premier membre de la famille princière à prendre part au rallye.
Assisté par son ami d'enfance Jean-Thierry Besins comme copilote, au volant de sa R5 Alpine à damier rouge et blanc et portant le numéro 101 pour le team team Barbajuans Racing, Pierre Casiraghi était prêt à prendre la route... Mais sa compagne semblait avoir du mal à le laisser partir ! D'ordinaire excessivement discrète, Beatrice Borromeo a passé un long moment avec son bien-aimé avant que celui-ci ne prenne la route, sans avoir reçu de sa belle un câlin des plus amoureux. Une image de tendresse rare de la part de ces tourtereaux habitués à rester dans l'ombre, tout comme les futurs mariés et futurs parents Andrea Casiraghi et Tatiana Santo Domingo.
Beatrice Borromeo, qui a coutume d'assister au Grand Prix de Monaco de Formule 1 chaque année au mois de mai au côté de Pierre, le retrouvera dans quelques jours, et profitera en attendant de la compagnie de leur beau berger allemand.
Place à la course...
Le prince Albert a eu l'honneur de voir défiler les bolides vintage sur le podium de départ, et de brandir le drapeau de la principauté quand son équipage star y est passé. Sur les routes de France et d'Europe, Pierre ne jouera pas les Fangio comme son frère Andrea, lequel s'était vu retirer son permis de conduire en décembre 2011 après avoir été contrôlé à 200 km/h du côté de Lyon : le rallye de Monte-Carlo historique est en effet une épreuve basée sur la régularité. En tout, 310 véhicules au départ de six villes d'Europe (au choix des équipages, entre Varsovie, Copenhague, Glasgow, Barcelone, Reims et Monte-Carlo) sont engagés pour cette épreuve d'une semaine qui rend hommage au Rallye Monte-Carlo des années 60 et 70. La première étape de la compétition, réservée aux voitures dont un modèle similaire a participé à un Rallye Monte-Carlo entre 1955 et 1980, doit mener l'ensemble des concurrents jusqu'à Valence avant de disputer des épreuves communes. Le parcours, qui s'achèvera le 1er février sur le quai Albert 1er à Monaco, ressemble à celui du rallye couru en ouverture du Championnat du monde des rallyes (WRC) mais le classement est établi à partir de moyennes horaires à respecter, selon les catégories de voitures, plutôt que sur des performances pures dans des épreuves spéciales. Pour fêter les 40 ans de leur triomphe dans le premier championnat du monde des constructeurs, le "Renault classic team" a engagé au départ de Reims cinq Alpine Renault A110, les célèbres berlinettes qui ont raflé les 3 premières places du Monte-Carlo 1973. Pour l'occasion Jean-Claude Andruet et sa copilote Michèle Espinosi-Petit surnommée "Biche", vainqueurs en 1973, ont repris le volant de leur mythique bolide, salué par un large public amateur de belles mécaniques massé autour du podium de départ.