Avec leur film, ils veulent créer l'événement ! Après la sortie des deux volets des Trois Mousquetaires en 2022 et 2023, le producteur Dimitri Rassam et les réalisateurs Matthieu Delaporte et Alexandre De la Patellière se sont lancés un nouveau pari : réadapter Le Comte de Monte-Cristo dans un long-métrage XXL, au casting cinq étoiles et au budget écrasant de 43 millions d'euros.
Un film "exceptionnel", selon le producteur, qui méritait bien un "dispositif exceptionnel" : admettant avoir voulu tenter un "pari" pour "événementialiser sa sortie", le fils de Carole Bouquet a choisi que sa nouvelle création sortirait ce vendredi 28 juin, rompant exceptionnellement avec la traditionnelle sortie des films le mercredi.
"On sortait la semaine de la Fête du Cinéma, donc on voulait se rapprocher au maximum de cette fête, qu'on souhaiterait utiliser comme rampe de lancement", a-t-il expliqué au Parisien. Une décision rare, puisque la règle du mercredi a été établie au début des années 70, mais qui n'a rien d'illégale ou d'anticonstitutionnelle... et qu'il assume totalement !
Il faut dire que le film, dont il a eu l'idée et dont la réalisation a été confiée au duo de réalisateurs connu notamment pour Le Prénom, promet du grand spectacle et devrait plaire aux familles ce week-end. Un grand spectacle raconté ce vendredi dans Le Parisien et dans Télématin par Pierre Niney, qui incarne le héros et a dû subir de nombreuses transformations physiques pour être le meilleur Monte-Cristo possible.
"C'était entre quatre et six heures de maquillage par jour", a-t-il notamment expliqué sur le plateau de France Télévisions, provoquant la surprise des présentateurs. "Tous les jours ?", ont-ils demandé, avant qu'il n'explique plus en détail. "Quand j'étais en Edmond Dantès jeune, Edmond Dantès marin, c'était moins, mais quand j'étais en Monte-Cristo, l'avatar qu'il se crée pour que ses ennemis ne le reconnaissent pas, c'était 4 heures quand on était bien rodés, six heures au début".
Un gros travail qu'il assume. Voulant "faire les trucs à fond, les trucs corps et âme" pour le public et pour les équipes qui ont beaucoup travaillé, Pierre Niney a notamment appris à jouer avec un visage différent . "Il a fallu que j'apprenne à jouer avec ces différents visages. C'était comme jouer d'un autre instrument de musique : je sais faire de la guitare, et tout d'un coup, on me donne un violon ou une flûte", a-t-il raconté dans les pages du Parisien, qui précisent qu'il portait notamment "des faux muscles en silicone, une prothèse pour simuler la ride du lion ou renforcer les pommettes" et qu'il a "travaillé sa voix pour s'en créer de nouvelles".
Un travail qui a parfois failli tourner au drame : le film contient de nombreuses scènes dans l'eau et l'heureux papa de Lola (7 ans) et Billie (5 ans) a vécu plusieurs moments de panique, notamment lorsqu'il devait tourner une tempête dans un bassin artificiel, à Bruxelles. "J'ai failli me noyer parce que je me suis dit, un bassin artificiel, ça va. Et en fait non, quand ça envoie, ça envoie", a-t-il confié ce vendredi dans Télématin avec humour.
Mais également, comme il l'a expliqué dans le Parisien, lorsqu'il a été jeté dans l'eau, enfermé dans un sac et dans un linge. "J'étais à 15 mètres de profondeur et je devais prendre du temps pour m'extirper de ce linge. J'ai vraiment paniqué une fois, parce que j'avais demandé qu'on serre fort les liens...", s'est-il souvenu. Une belle frayeur mais un grand film, dont tout le monde va pouvoir profiter !