Pink Floyd : Le groupe culte ne veut pas être mis en pièces... et gagne sa bataille ! (réactualisé)
Publié le 11 mars 2010 à 15:52
Par Guillaume J.
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux... Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...© Abaca
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (photo : Roger Waters) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (Roger Waters et Nick Mason lors de la remise du Polar Prize 2008) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (photo : David Gilmour) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (Roger Waters et Nick Mason lors de la remise du Polar Prize 2008) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (photo : Roger Waters) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (Roger Waters et Nick Mason lors de la remise du Polar Prize 2008) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Après avoir attaqué pour ses royalties, Pink Floyd (photo : David Gilmour) poursuit EMI pour interdire la commercialisation online de ses morceaux...
Pink Floyd, Arnold Layne (1967)
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Réactualisation de l'article du 11/03, 9h13 : L'action engagée par Pink Floyd contre sa maison de disque historique EMI, portant sur le non-paiement de royalties liées aux droits d'auteur ainsi que sur la commercialisation en ligne des morceaux du groupe à l'unité, a été entendue par la haute cour de Londres. Le différend portait spécifiquement surune clause contractuelle stipulant que les albums du groupe de rock psychédélique ne puissent être commercialisés que dans leur configuration d'origine afin de préserver leur intégrité artistique. Un argument que le tribunal a entendu, rejetant l'argument d'EMI selon lequel cette clause, signée en 1999 avant l'essor de la vente en téléchargement, ne portait que sur les ventes physiques. Pink Floyd souhaitait "conserver le contrôle artistique" afin d'empêcher que ses albums (conceptuels, avec des pistes enchaînées) soient démembrés : le groupe a eu gain de cause. Outre l'interdiction de la vente des titres séparés, la cour a également donné gain de cause à Pink Floyd quant aux royalties dues : EMI, également condamnée à payer les frais de justice du groupe (soit environ 65 000 euros), a toutefois obtenu que les détails demeurent secret, et s'est par surcroît vu refuser l'autorisation de faire appel.

Après le jubilé d'une réunion inédite en près de 25 ans, en 2005 (année où Roger Waters publia son excellent opéra Ça ira) pour le Live 8, Pink Floyd fait l'actualité d'une manière moins exaltante.

D'abord parce que, depuis, le groupe légendaire a perdu deux de ses membres emblématiques - le fondateur Syd Barrett, décédé en 2006, et le claviériste Richard Wright, emporté par un cancer en septembre 2008 -, ensuite parce que son legs est sujet à bataille judiciaire.

En avril 2009, déjà, Pink Floyd intentait une action en justice contre sa maison de disque historique, EMI, avec laquelle le band britannique avait signé en 1967 (moyennant une avance de... 5 000 livres à l'époque - 5 500 euros au cours actuel -), année où parut le cultissime Arnold Layne, au motif de non-versement de royalties. Un différend dans lequel était mêlé Terra Firma, firme qui s'est endettée pour racheter EMI en 2007 et a également joué un rôle dans la menace qui a pesé dernièrement sur les studios d'Abbey Road, provoquant in fine leur classement.

Rebelote en 2010 : Pink Floyd vient d'engager une nouvelle procédure contre la major afin de stopper la vente de ses morceaux individuellement sur Internet, via iTunes et autres sites de téléchargement. Le groupe, pionnier du principe de concept-album, veut contraindre EMI à ne vendre ses oeuvres qu'en intégralité, sans les dépecer titre par titre, afin de respecter l'architecture de ses réalisations.

Les auteurs des albums de légende Dark Side of the Moon, The Wall et Wish You Were Here ont porté l'affaire devant la Cour Suprême, leur avocat avançant une clause contractuelle "interdisant formellement" la vente, physique ou numérique, de morceaux "en dégroupage", soit "autrement que dans leur configuration originale". Une clause ne s'appliquant qu'à la commercialisation physique, et non digitale, selon EMI, étayant sa défense par le fait que lorsque l'accord fut entériné (1999), le téléchargement n'existait pas encore (2004).

S'ensuit une bataille terminologique, les deux parties divergeant sur le sens à donner à "record" : strictement un support physique pour EMI, pas exclusivement pour les plaignants.

La décision de la Cour Suprême est attendue ce jeudi.

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